Au lendemain du décès de Bernard Tapie, à 78 ans, les hommages se poursuivent ce lundi à Marseille et notamment au stade Vélodrome, enceinte de l’OM dont il a été le grand président.
Comme un symbole, Marseille est gris. C’est en effet la pluie et les inondations qui sont au rendez-vous ce lundi sur le Vieux-Port. Une pluie qui résonne comme la tristesse des Marseillais pleurant la disparition de leur «Boss».
Depuis 9h, l’OM a ouvert une salle au Vélodrome, pour permettre aux supporters et Marseillais de venir adresser un dernier message à celui qui a aussi été député et conseiller général des Bouches-du-Rhône. Le sommet de sa courte vie politique aura été son poste de ministre de la Ville, pendant moins de deux mois.
Le parvis du Vélodrome s'est transformé en véritable lieu de rassemblement, le temple des supporters pour rendre hommage au "Boss"https://t.co/b7NNotk2HE pic.twitter.com/rgnPrQBDp7
— France 3 Provence (@France3Provence) October 3, 2021
Dans le salon officiel, porte 1, deux livres d'or sont à disposition. Juste à côté, dans une vitrine, cette coupe des clubs champions remportée par l'OM en 1993, avec deux rubans noirs en signe de deuil. Sur un chevalet, un portrait de l'ancien président de l'OM assis dans un fauteuil, en costume-cravate, brandissant un ballon de foot. Beaucoup de Phocéens, très émus, de tous âges se succèdent pour lui rendre hommage.
La semaine promet d’être riche en émotions. Mercredi, une première messe sera célébrée à Paris, en souvenir de l'ex-homme d'affaires, à 11h, en l'église Saint-Germain-des-Prés, a précisé lundi matin son petit-fils, Rodolphe Tapie, à l'AFP. Jeudi, la dépouille de Bernard Tapie devrait être exposée dans ce même stade Vélodrome, a confirmé dimanche soir à l'AFP son épouse Dominique. Puis, vendredi, ce seront les obsèques officielles, célébrées par l'archevêque de Marseille, en la cathédrale Sainte Marie-Majeure, la Major.
L'inhumation, enfin, aura lieu au cimetière de Mazargues, dans les quartiers sud de Marseille, comme l'a révélé le président Macron dimanche soir dans une lettre aux Marseillais, via La Provence, en saluant un homme qui, «par son bagout et son travail, (avait) conquis la France et l'Europe, mais pourtant restera à jamais comme l'homme de Marseille.»