Vincent Labrune a été élu jeudi président de la Ligue de football. L’ancien président de l’OM a battu Michel Denisot, pourtant favori.
Patron du club olympien entre 2011 et 2016 et membre du conseil d’administration, il succède ainsi à Nathalie Boy de la Tour, première femme à la tête de l’instance et qui n’était pas candidate à sa succession.
Désigné candidat par les administrateurs de la LFP, Vincent Labrune a été confirmé par un vote des clubs et des familles du football tricolore (arbitres, entraîneurs, joueurs…) en assemblée générale. Pourtant, Michel Denisot, journaliste et ancien président du PSG, semblait partir favori. Finalement, le communicant passé par France Télévisions a remporté 15 voix contre 10.
Réunie ce jour, l’Assemblée Générale de la @LFPfr a procédé au renouvellement du Conseil d’Administration de la LFP.
— Ligue de Football Professionnel (@LFPfr) September 10, 2020
«Je connais la complexité de la tâche, la situation du foot français et la crise qu’on traverse, je relève ce challenge avec humanité, passion et détermination», a lancé l’Orléanais appelant à la «modernisation» du foot français dans une déclaration après l'élection, sans répondre aux questions de la presse.
«Vincent devra faire ses preuves, c’est vrai que ce ne sera pas facile pour lui, en étant élu avec 45% des voix, a de son côté lancé Jean-Michel Aulas, partisan de l’autre candidat. Il y a eu un certain nombre de votes, on va dire, organisés de manière à ce que les choses se passent d'une certaine manière. C’est un résultat qui demande beaucoup d'humilité et de capacité à renverser les indécis et ceux qui n'étaient pas obligatoirement dans ce sens-là.»
Pour rappel, les deux hommes n’ont jamais eu de relations courtoises. Un soir d’OM-OL, Aulas avait indiqué à la presse que Labrune était «un guignol». «Je n’oublie jamais, mais je sais être tout à fait ouvert à toutes les compétences, tous les partenariats. La Ligue doit travailler en parfaite relation avec la Fédération, on va faire en sorte que cette opération soit profitable pour tout le football, parce qu'on en a besoin», a conclu le président de l’OL membre du comité exécutif de la Fédération française de football.