Sur le Tour de France cycliste, c’est le leader du classement général au temps qui endosse le maillot jaune et non-pas le vainqueur d’étape du jour. Une information évidente pour beaucoup, mais néanmoins utile pour les novices en cyclisme qui ne se passionnent pour la discipline qu'à l'occasion de la Grande Boucle.
C’est une confusion récurrente chez les observateurs les moins avertis du Tour de France. Et pourtant, l’article 10 du règlement de la course est limpide. Il stipule que c’est bien le «leader du classement général au temps» qui porte le maillot jaune célèbre dans le monde entier.
Voilà de quoi définitivement chasser les idées fausses tendant à penser que c'est le vainqueur d’étape du jour ou le cycliste ayant accumulé le plus de victoires d’étapes au cours de l’épreuve, qui a le privilège de revêtir la tunique jaune.
Pour mémoire, si le leader du classement général domine également celui de la montagne ou celui à points de meilleur sprinter - qui ouvrent respectivement le droit au port du maillot à pois ou du maillot vert -, «il ne porte bien entendu qu’un seul maillot : celui désigné par l’ordre de priorité». En l’occurrence, le jaune de leader.
«Les autres maillots sont alors portés par celui de ses suivants, le 2e, le 3e ou le 4e du classement général correspondant», précise le règlement.