Utilisé depuis 2008 en Argentine et en Brésil, le spray pour coup-francs continue de faire des émules dans l’univers du football. Cette « bombe magique » censée faciliter la vie des arbitres, a récemment été utilisée lors de la dernière Coupe du Monde des moins de 20 ans remportée par la France.
C’est une bombe aérosol de peinture blanche qui ne paye pas de mine. Et pourtant depuis trois ans, en s’attaquant aux « murs mobiles », ce spray a changé la donne pour les arbitres de foot.
Explications. Lorsqu’un coup-franc est sifflé à proximité d’un but, il est de coutume pour le gardien de placer ce qu’on appelle communément un mur, comprenez un groupe de joueurs alignés les uns à côté des autres. Ce, dans le but de masquer un maximum la visibilité du tireur.
Le règlement de la FIFA stipule que ce mur doit être placé à précisément 9 mètres 15 du ballon, une distance calculée un peu à la louche par l’arbitre lui-même qui se base sur la taille moyenne de ses pas.
Et c’est là que le bât blesse. Car cet intervalle est en réalité peu respecté par les joueurs, d’avantage enclins à s’avancer au plus près du tireur de coup-franc pour lui compliquer un maximum la tâche. Bien souvent, cette tricherie est effectuée au nez et à la barbe de l’arbitre qui ne s’aperçoit de rien.
Présente au Mondial 2018 ?
D’où l’idée de ce spray aérosol, une bombe petit format (12 centimètres de longueur pour un poids d’une centaine de grammes) permettant à l’homme en noir de projeter un jet de peinture non toxique à l’endroit où le mur est censé rester. Le produit reste actif entre deux et trois minutes puis se dissipe.
Voilà comment un simple trait blanc est en train de faire la chasse aux tricheurs. Cette innovation ayant été utilisée avec succès lors d’une compétition organisée par la FIFA (Coupe du Monde des moins de 20 ans), on est en droit de penser qu’elle pourra être de nouveau employée lors d’un autre tournoi organisé par l'instance internationale. Plus que le prochain Mondial au Brésil, c’est la Coupe du Monde 2018 en Russie qui est en ligne de mire.
Dans l’Hexagone, l’idée n’a pas encore fait son chemin. « Le sujet n’est pas d’une actualité brûlante pour le Championnat de France », a sobrement expliqué la Direction nationale de l’arbitrage au magazine France Football.
Vidéo : utilisation- certes abusive - de la bombe pour coup-francs :
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