Le Covid-19, un mauvais souvenir ? L'automne approche, les maladies virales reviennent en force, et les risques de contamination du coronavirus avec. Faut-il encore pratiquer des tests ?
L'automne, la fameuse saison des maladies virales, arrive à grands-pas. Désormais, la question est de savoir si le Covid-19 représente un nouveau danger ou non, auquel cas il faudrait ressortir les tests du placard. En juin dernier, l'application mobile TousAntiCovid a été mise en pause, en suspendant l'enregistrement des tests sur la plate-forme. Cela laisse croire que les autorités ont levé le pied sur les mesures sanitaires.
Selon les experts, le test du Covid n'est pas nécessaire pour les jeunes et les personnes qui ne représentent pas de risques. En revanche, les personnes plus âgées ou atteintes de pathologies comme le cancer, l'obésité ou le diabète, doivent continuer à se tester si elles ressentent des symptômes.
Plus tôt la maladie est détectée, plus vite elle pourra se soigner. Ces personnes fragiles pourraient bénéficier d'antiviraux spécifiques à prendre très rapidement au début de l'infection, afin que celle-ci ne dégénère pas. Généralement, le traitement utilisé pour ce genre de cas est le Paxlovid, de Pfizer.
Certains pays comme le Royaume-Uni estiment que tester uniquement les personnes à risque est suffisant. Des tests gratuits leurs sont fournis. Les autorités sanitaires britanniques disent que «la plupart des gens n'ont plus besoin de se tester». Dans tous les cas, «il vaut mieux restez chez vous si vous vous sentez mal».
Le vaccin, une alternative définitive au test ?
En ce qui concerne les doses de rappel, Pfizer, Moderna et Novavax ont développé des vaccins à jour, plus performants contre les nouveaux variants en circulation. Les doses de rappel sont conseillées aux plus sensibles, mais l'idée de revacciner les jeunes fait largement débat. Dans l'ensemble des pays occidentaux, quasiment toute la population a déjà été infectée. On constate une immunité générale qui ralentit fortement la propagation du virus.
De plus, de sérieux doutes sur les effets secondaires de certains vaccins sont émis, notamment les vaccins à ARN messager de Pfizer et Moderna, comportant des risques de myocardite (inflammation du muscle cardiaque) chez les jeunes hommes.
Le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne préconisent un rappel annuel seulement pour les personnes à risque. Les États-Unis restent plus sévères concernant les mesures. Ils recommandent un rappel pour toute la population cet autonome.