Face à une hausse des cas de Covid-19 ces dernières semaines, le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a décidé d'avancer de deux semaines la nouvelle campagne de vaccination.
Après des mois d’accalmie, le Covid-19 a fait son retour en France avec un nouveau variant scientifiquement nommé EG.5, aussi surnommé «Eris». Et à l’heure où les cas positifs se multiplient dans l’Hexagone, le ministère de la Santé a décidé d'avancer de deux semaines la nouvelle campagne de vaccination, soit un début au 2 octobre.
Le «constat est simple : l'épidémie de Covid est là», a souligné le ministre Aurélien Rousseau pour expliquer sa décision.
Initialement, la vaccination devait en effet démarrer au 17 octobre, en même temps que celle de la grippe. Mais le ministre de la Santé a décidé de suivre l'avis du Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars) qui recommande «l'accès au rappel vaccinal dès que possible».
La nouvelle campagne est destinée en premier lieu aux personnes à risques. Elle concerne les plus de 65 ans, les patients souffrant de comorbidités (diabète, obésité, maladies chroniques…), les immunodéprimées et les femmes enceintes. Les personnes en contact avec celles-ci doivent, également, être vaccinées, comme c’est le cas par exemple pour les soignants.
Par ailleurs, la vaccination contre le Covid-19 reste gratuite et est ouverte à tous, à condition de respecter un délai minimum de six mois après la dernière infection ou injection.