Alors que trois années sont passées depuis le premier confinement en France, le coronavirus serait sur le point de ne plus représenter qu’une menace similaire à la grippe saisonnière, d’après une déclaration de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) faite vendredi 17 mars.
Un niveau d’alerte maximal qui pourrait être encore abaissé cette année. C’est ce qu’indique l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ce vendredi 17 mars, pour qui, trois ans après le premier confinement en France, le Covid pourrait être sur le point de ne plus représenter qu'une menace similaire à la grippe saisonnière.
«Je pense que nous arrivons au point où nous pouvons considérer le Covid-19 de la même manière que nous considérons la grippe saisonnière, à savoir une menace pour la santé, un virus qui continuera à tuer, mais un virus qui ne perturbe pas notre société ou nos systèmes hospitaliers», a déclaré le chef des programmes d'urgence de l'OMS, Michael Ryan, lors d'une conférence de presse.
Quant au directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, il s'est dit «très satisfait de constater que, pour la première fois, le nombre hebdomadaire de décès signalés au cours des quatre dernières semaines a été inférieur à celui enregistré lorsque nous avons utilisé le mot ‘pandémie’ pour la première fois, il y a trois ans». «Nous sommes certainement dans une bien meilleure position aujourd'hui qu'à n'importe quel moment de la pandémie», a-t-il observé.
Tedros Adhanom Ghebreyesus s'est ainsi montré «confiant» quant au fait que l'OMS pourrait abaisser son niveau d'alerte maximal «cette année».
Plus de sept millions de morts
Pour rappel, l’OMS avait décrété l’«urgence de santé publique de portée internationale» le 30 janvier 2020, alors que le monde ne comptait qu’à l’époque moins de 100 cas et aucun décès en dehors de la Chine.
Mais ce n’est qu’au mois de mars, que Tedros Adhanom Ghebreyesus avait qualifié la situation de pandémie, faisant prendre conscience au monde entier de la gravité de la menace sanitaire.
«Nous avions déclaré une urgence sanitaire mondiale pour inciter les pays à prendre des mesures décisives, mais tous ne l'ont pas fait», a-t-il rappelé vendredi. «Trois ans plus tard, près de sept millions de décès dus au Covid-19 ont été signalés, bien que nous sachions que le nombre de décès dus au Covid-19 est plus élevé», a-t-il indiqué.