Deux saints qui portent le même nom et qui meurent le même jour, à 526 ans d’écart. Le premier Baudouin devint archidiacre de Laon.
L’horrible maire du palais de Neustrie, Ebroïn, s’en prend à Baudouin. Il lui tend un piège, disant vouloir parlementer avec lui lors du siège de Laon. A peine arrivé, il est assassiné. Anstrude, sa sœur, future sainte, abbesse du monastère Notre-Dame de Laon, le fit enterrer dans le cimetière des moniales. Elle l’honora comme martyr.
Le deuxième, Baudouin de Boucle, mourait en 1205 au monastère de Baudeloo, qu’il avait fondé en Flandre. Il était moine au Mont-Blandin, en Belgique, puis il séjourna en Angleterre avant de se retirer dans la solitude. Rejoint par des compagnons, il défriche les terres et met en valeur cette région austère des Flandres.
Pensée spirituelle de saint Ignace d’Antioche :
«Là où se trouve colère et discorde, Dieu n’habite pas.»
Courte prière de saint Ignace d’Antioche :
«Ô mon Dieu, fais que je t’aime et que la seule récompense de mon amour soit de t’aimer toujours davantage.»
Éphéméride du 17 octobre :
En 1893, le maréchal Patrice de Mac-Mahon, troisième président de la République française, s’éteint. Il commence ses études au petit séminaire d’Autun avant d’entrer à Saint-Cyr. Sa carrière militaire est brillante, exerçant tous ses talents en Crimée, en Algérie. Il s’illustre à Magenta, Solferino et Malakoff, où il prononce son célèbre «J’y suis, j’y reste». Il reprend Paris à la Commune et, lors de ses fonctions politiques, il s’oppose à toutes les mesures anticléricales. Sous son mandat est votée une loi sur la liberté de l’enseignement supérieur et une souscription est lancée pour la création de l’Institut catholique de Paris. Après une cérémonie familiale dans l’église de Montcresson, il recevra des funérailles nationales dans l’église de la Madeleine, puis des Invalides.