Ce médecin syrien rencontre l’apôtre Paul en Asie Mineure et va le suivre. Il met par écrit sa prédication. Cela deviendra le troisième Evangile.
Puis il écrit le livre des Actes des apôtres, qui relate les premiers pas de la communauté chrétienne. Il accompagne Paul à Rome. Il ira recueillir auprès de Marie les souvenirs de l’enfance de Jésus. Il serait mort en Grèce à l’âge de 84 ans. «Là, il servait le Seigneur sans femme et sans enfant, et il y mourut, rempli du Saint-Esprit», dit un chroniqueur du IIe siècle.
Dante écrit qu’il est «le scribe de la miséricorde du Christ». Ses récits de l’enfance de Jésus apparaissent «comme les plus nobles perles de l’art narratif». La tradition rapporte également qu’il peignit le visage de Marie, icône très vénérée «Salus Populi Romani» dans la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome. Luc est le patron des médecins, des artistes, des relieurs, des orfèvres, des notaires et des bouchers. Il est invoqué contre l’impuissance et la stérilité.
Parole de l’Evangile de Luc :
«Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas. C’est à leurs pareils qu’appartient le royaume des cieux.»
Courte prière bretonne :
«Saint Jean, saint Luc, saint Marc, saint Matthieu, les quatre évangélistes du bon Dieu, soyez aux quatre coins de mon lit, à mon coucher, à mon lever, à mon trépas quand je mourrai.»
Ephéméride du 18 octobre :
En 1534, quand François I er sort de sa chambre au château d’Ambroise, il découvre à sa porte un pamphlet attaquant la messe : «Les horribles, grands et insupportables abus de la messe papale, inventée directement contre la Sainte Cène de notre Seigneur, seul médiateur et sauveur Jésus-Christ.»
Le roi apprend que l’affichage en a été fait également dans les grandes villes de France. L’auteur est un pasteur protestant. Le roi ne put accepter un tel affront. Cette «affaire des placards» marque le début des guerres de religion.