Epouse, pendant cinquante-deux ans, du duc de Silésie, Henri I er le Barbu, Edwige élève ses six enfants avec amour.
Une fois veuve, elle se retire dans le couvent de Trebnitz, dirigé par sa fille Gertrude. Elle meurt à 69 ans, en 1243, laissant partout le souvenir d’une femme pacifiante et pacifiée.
Elle médite sans cesse la Passion du Seigneur pour se préparer à la mort. Cette petite Bavaroise eut deux frères évêques, une sœur et une fille abbesses, une autre sœur reine de Hongrie et une autre, moins chanceuse, épouse le roi de France, mais ce mariage sera cassé. Et une nièce, Elisabeth de Hongrie, qui sera canonisée.
Mariée à 12 ans, elle verra, plus tard, la mort de ses enfants, exceptée sa fille Gertrude. De nombreux prodiges accompagnent sa charité. Canonisée moins de vingt-cinq ans après sa mort, son culte demeure vivace en Bohème. C’est aussi la fête de sainte Marguerite-Marie.
Courte prière à sainte Edwige :
«Sainte Edwige, toi dont l’humilité de toute la vie peut servir d’exemple à chacun de nous, obtiens-nous la grâce d’imiter ce que nous admirons en toi.»
Pensée spirituelle de sainte Edwige :
«Les saints nous sont nécessaires. Si nous voulons qu’ils nous secourent à notre mort, il nous faut les vénérer comme il sied.»
Éphéméride du 16 octobre :
En 1978, le cardinal Karol Wojtyla, archevêque de Cracovie, est élu pape à 58 ans et prend le nom de Jean-Paul II. On retiendra l’attentat qu’il subit le 13 mai 1981, son influence notoire dans la chute du communisme d’Etat, la création des Journées mondiales de la jeunesse, ses 104 voyages dans 129 pays différents.
Plus de 160 millions de personnes sont venues à Rome pour le voir, il a eu 738 audiences avec des chefs d’Etat et reçu 642 ambassadeurs près le Saint-Siège.
Jean-Paul II a célébré 1 340 béatifications et 483 canonisations. Plus de deux milliards de personnes suivirent la cérémonie de ses funérailles, le 8 avril 2005.