Belle, énergique et séduisante, telle est Thérèse, fille de Don Alphonse Sanchez de Cepeda, qui eut douze enfants en deux mariages.
Pieuse dès son jeune âge, elle songe à la vie religieuse, et entre à 20 ans au carmel d’Avila où elle passera vingt-sept ans, vivant comme les autres religieuses, entre austérité et légèreté, car la Règle est bien relâchée. Une maladie grave va être l’occasion d’une véritable conversion et elle n’aura de cesse de réformer son ordre, d’approfondir sa vie spirituelle et d’écrire son expérience. Toujours joyeuse et avec un bon sens absolu, n’hésitant pas à se mettre à la cuisine pour de bons plats, Thérèse traverse tous les tourments. Elle fonde plus de dix-huit carmels réformés, n’hésite pas à s’opposer aux grands, au roi, aux évêques, écrivant d’innombrables lettres. Cette grande mystique meurt à Alba de Tormes en octobre1582.
En 1614, Paul V la béatifie et en 1970, Paul VI la déclare première femme Docteur de l’Eglise. Elle est invoquée pour les maladies cardio-vasculaires.
Pensée spirituelle de sainte Thérèse d’Avila :
«Ne cherchons pas à penser beaucoup, mais à aimer beaucoup.»
Courte prière de sainte Thérèse d’Avila :
«Sois béni à jamais, ô Seigneur, de ce que tu m’as supporté si longtemps !»
Ephéméride du 15 octobre :
En 1880, la pose de flèche sur la tour sud de la cathédrale de Cologne, en présence de l’empereur Guillaume Ier , clôture la construction de cet édifice commencé en 1248. Celle que l’on appelle «la mère de toutes les cathédrales allemandes» s’élève dans les cieux à 157 m. Cette inauguration se fit sans l’archevêque Paul Melchers, emprisonné en 1874, puis en exil aux Pays-Bas pendant dix ans sur ordre de Bismarck, qui pratique le Kulturkampf, opprimant l’Eglise catholique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la cathédrale est en partie détruite. Elle abrite les reliques des Rois mages depuis 1164.