Avant le début des Jeux olympiques, le GIGN a organisé son dernier exercice avant de participer activement à la sécurisation de Paris 2024. CNEWS est allé à leur rencontre.
Un dernier entraînement avant le grand jour. Ce lundi 22 juillet, les hommes du GIGN ont participé à leur ultime exercice, infiltration, recherche d'otages, déminage et exfiltration par hélicoptère, toutes les éventualités ont été envisagées pour sécuriser au maximum les Jeux olympiques.
«Ce que l’on veut travailler, ce sont des assauts dans des environnements qui sont vastes, avec un nombre d’impliqués, otages et terroristes, qui est important», a expliqué à CNEWS, Bastien chef d’équipe du GIGN.
Cette année, le GIGN fête ses 50 ans. Fondé en 1974 après le massacre des Jeux olympiques de Munich au cours desquels onze Israéliens avaient trouvé la mort dans une prise d’otage, l’enjeu est toujours d’actualité, l’unité d’élite et prête pour éviter tout drame.
«Il y aura bien évidemment un dispositif particulier qui sera mis en place en lien avec les responsables des délégations. Sur la délégation israélienne et peut-être sur d’autres qui sont jugées comme sensibles», a précisé le commandant du GIGN, Ghislain Rety.
Durant les JO de Paris environ 50.000 policiers, gendarmes et soldats français assureront la protection des visiteurs, avec l’aide de milliers d’agents de sécurité.