Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé ce mercredi qu'Israël avait récupéré, lors d'une opération spéciale, le corps d'un otage israélien enlevé le 7 octobre 2023 lors de l'attaque du Hamas et tué à Gaza pendant sa captivité.
"Dans une opération spéciale, le corps de l'otage Itay Svirsky qui avait été enlevé le 7-Octobre au kibboutz Beeri et assassiné en captivité par les terroristes du Hamas en juin 2024 a été ramené", a indiqué le Premier ministre dans un communiqué, après plus d'un an de guerre contre le groupe islamiste palestinien.
La Défense civile de Gaza a indiqué que l'armée israélienne avait lancé mercredi des appels à évacuer des zones de Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza.
Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de l'agence, l'armée israélienne a utilisé des haut-parleurs embarqués sur des drones pour ordonner l'évacuation d'une école où des personnes déplacées s'étaient réfugiées, tout en tirant à l'artillerie sur la zone Il évoque des milliers de personnes ayant pris la route principale de Salaheddine vers le sud.
Sollicitée, l'armée n'avait pas commenté dans l'immédiat. "Les tirs ont commencé dans la nuit par intermittence autour de l'école, et nous entendons des explosions intermittentes", a témoigné Zudi Agha, 45 ans qui dit avoir décidé de s'enfuir en voyant les gens partir. Il s'est réfugié à Al-Saftawi, près de la ville de Gaza.
Un photographe syrien primé de l'agence de presse allemande DPA a été tué mercredi dans une frappe aérienne près de Hama, ville du centre de la Syrie où des combats opposent des rebelles aux forces gouvernementales, a annoncé l'agence.
"Notre photographe Anas Alkharboutli, qui a documenté la guerre civile en Syrie dans un langage visuel unique, a été tué dans une frappe aérienne près de la ville syrienne de Hama", a indiqué l'agence dans un communiqué. "Anas avait juste 32 ans".
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a assuré mercredi que le cessez-le-feu au Liban "tenait bon" malgré plusieurs incidents récents et a indiqué que le mécanisme de surveillance fonctionnait comme prévu.
"Le cessez-le-feu tient bon et nous utilisons le mécanisme qui a été mis en place lorsque des préoccupations ont été exprimées au sujet de violations présumées ou alléguées", a déclaré le secrétaire d'Etat américain interrogé à ce sujet lors d'une conférence de presse en marge de l'Otan à Bruxelles.
Les chefs des diplomatie russe, iranienne et truque, acteurs clés de la guerre en Syrie, sont en "contact étroits" pour stabiliser la situation face à l'offensive rebelle, selon Moscou, un allié du régime syrien.
"Les ministres des Affaires étrangères des trois pays garants" du processus d'Astana, un format de négociation sur la Syrie, "la Russie, l'Iran et la Turquie sont en contact étroit", a indiqué mercredi la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, lors de son briefing hebdomadaire.
L'armée syrienne a lancé une contre-offensive mercredi pour repousser les rebelles qui s'approchent de Hama, dans le centre de la Syrie, après avoir pris la majeure partie d'Alep (au nord), deuxième ville du pays, a indiqué une ONG.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), "les forces du régime ont lancé après minuit une contre-offensive" sous couverture aérienne et ont pu repousser les combattants de la coalition de rebelles dominée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui étaient arrivés aux portes de Hama, quatrième ville de Syrie.
L'ambassadeur russe à l'ONU a accusé mardi l'Ukraine de soutenir militairement les combattants du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) qui mène une offensive contre les forces syriennes dans le nord-ouest de la Syrie.
"Nous voulons attirer particulièrement l'attention sur les traces identifiables pointant vers la principale direction du renseignement ukrainien, le GUR, dans l'organisation des hostilités et dans la fourniture d'armes aux combattants dans le nord-ouest de la Syrie", a déclaré Vassili Nebenzia lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur l'escalade des hostilités en Syrie.
"Nous faisons référence à l'identification dans la province d'instructeurs militaires ukrainiens (...) qui entraînaient les combattants du HTS aux opérations de combat", a-t-il ajouté.