Le naufrage d’une embarcation, vendredi 29 novembre, près de Dambo dans l’État de Kogi au nord du Nigeria, a couté la vie à au moins 27 personnes et a entrainé la disparition d’au moins 100 passagers, selon un dernier bilan provisoire dressé par les autorités locales.
Un drame humain. Une embarcation contenant près de 200 passagers a chaviré ce vendredi sur le fleuve Niger, près de la ville de Dambo dans l’État de Kogi, au nord du Nigeria. D’après le dernier bilan établi par les autorités locales, 27 personnes ont péri dans cet accident, et plus de 100 passagers demeurent introuvables.
At least 27 people died and more than 100, mostly women, were missing on Friday after a boat transporting them to a food market capsized along the River Niger in northern #Nigeria. About 200 passengers were on the boat that was going from the state of Kogi to the neighbouring… pic.twitter.com/5h4dyyeCLO
— Upendrra Rai (@UpendrraRai) November 30, 2024
«On ne sait pas combien de personnes étaient à bord, les gens en général ne gardent pas trace du nombre de passagers. Les recherches sont toujours en cours pour retrouver des survivants et des corps», a précisé Sandra Musa, de l'agence nationale de gestion des situations d'urgence.
Les sauveteurs ont réussi à retirer 27 corps de la rivière vendredi soir, tandis que les plongeurs locaux en recherchaient toujours d'autres, d’après cette même source.
Le bureau du gouverneur de l'Etat de Kogi, Ahmed Usman Ododo, a indiqué que la plupart des victimes étaient «des femmes, des petits commerçants et des artisans qui exerçaient des activités commerciales légitimes pour gagner leur vie et contribuer à l'économie de l'Etat».
La cause du naufrage toujours inconnue
Les autorités n'ont pas confirmé les causes du naufrage, mais les médias locaux ont suggéré que le bateau était peut-être surchargé. La surpopulation des bateaux est courante dans les régions reculées du Nigeria, où le manque de bonnes routes laisse de nombreuses personnes sans autre itinéraire.
La plupart des accidents sont imputés au surpeuplement et au manque d'entretien des bateaux, souvent construits localement pour accueillir le plus de passagers au mépris des mesures de sécurité. Les autorités n'ont pas non plus été en mesure d'imposer le port de gilets de sauvetage lors de ces sorties, souvent en raison du manque de disponibilité ou du coût.