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Guerre en Ukraine : qui est Keith Kellogg, l’émissaire de Donald Trump chargé de trouver «la paix par la force» ?

Keith Kellogg avait rejoint l’équipe de campagne de Donald Trump en mars 2016 lors de la première campagne présidentielle du candidat républicain. [NICHOLAS KAMM / AFP]

Donald Trump a nommé mercredi Keith Kellogg comme nouvel émissaire en charge de résoudre la guerre opposant l’Ukraine à la Russie. Fidèle soutien du futur président américain depuis plusieurs années, cet ancien général américain a déjà présidé le Conseil de sécurité nationale lors du premier mandat de Donald Trump.

Une lourde tâche confiée entre ses mains. Le prochain président des Etats-Unis, Donald Trump, a nommé ce mercredi Keith Kellogg comme nouvel émissaire pour la Russie et l’Ukraine. Il aura notamment à charge de résoudre la guerre qui fait rage entre les deux pays depuis près de trois ans, conformément à la promesse faite par le candidat républicain lors de la dernière campagne présidentielle.

«Il est avec moi depuis le début ! Ensemble, nous obtiendrons la paix par la force et nous rendrons l’Amérique et le monde sûrs à nouveau !», a affirmé Donald Trump en complément de cette nomination sur son réseau Truth Social.

Keith Kellogg a réagi à cette nouvelle en se disant «honoré» via un tweet relayé sur X. «Ce fut le privilège de ma vie de travailler pour le président Trump, et je me réjouis de travailler sans relâche pour garantir la paix par la force tout en défendant les intérêts de l'Amérique. Je suis prêt avec l'engagement et le dévouement qu'elle mérite», a complété ce dernier.

Keith Kellogg avait rejoint l’équipe de campagne de Donald Trump en mars 2016 lors de la première campagne présidentielle du candidat républicain. Après son élection, il avait été nommé chargé de la Défense pour l'équipe de transition puis conseiller à la sécurité nationale des États-Unis par intérim.

«Toute aide militaire exigera des pourparlers de paix»

Dans une note publiée en avril dernier, cet ancien général américain a dévoilé les contours de la politique qu’il souhaitait mener pour réussir sa nouvelle mission.

«Toute future aide militaire américaine exigera de l’Ukraine qu’elle participe à des pourparlers de paix avec la Russie», a mis en avant ce dernier, dans des propos rapportés par Le Monde.

Il a également appelé à «reporter l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN pour une période prolongée» dans l’optique de «convaincre Vladimir Poutine de participer aux pourparlers de paix».

«Le gouvernement et le peuple ukrainiens auront du mal à accepter une paix négociée qui ne leur restitue pas l’ensemble de leur territoire. Mais comme l’a dit Donald Trump (…) en 2023, “je veux que tout le monde arrête de mourir”. C’est aussi notre point de vue. C’est un bon premier pas», a résumé Keith Kellogg dans son écrit.

«America’s first» comme doctrine pour Donald Trump

Après avoir toujours campagne en suivant la doctrine «America’s first», c’est-à-dire que les intérêts américains passent avant les autres, Donald Trump n’a pas hésité à dénoncer les sommes pharaoniques dépensés par les Etats-Unis en soutien à l’Ukraine depuis le début du conflit.

Peu de temps avant une rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky en septembre dernier, le futur président américain avait caricaturé ce dernier en «meilleur commercial de la planète». Il avait étayé son propos en ironisant à ce sujet. «Chaque fois qu’il vient dans notre pays, il repart avec 60 milliards de dollars», avait estimé Donald Trump.

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