Le chef de l'Organisation mondiale de la Santé a annoncé que «six personnes, dont quatre enfants, ont été blessées» après qu'un centre de vaccination contre la polio a été «touché» samedi dans le nord de la bande de Gaza
Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus n'a pas précisé la nature exacte de «l'attaque», ni qui en était à l'origine.
«Le centre de soins de santé primaires de Cheikh Radouane, dans le nord de Gaza, a été touché aujourd'hui alors que des parents amenaient leurs enfants à la vaccination contre la polio, dans une zone où une pause humanitaire avait été convenue pour permettre la poursuite de la vaccination», a-t-il écrit sur X.
Un membre de la Défense civile de Gaza a pour sa part affirmé à l'AFP qu'au moins trois personnes avaient été blessées par les débris d'un missile tiré par un drone israélien sur un mur du centre de soins, situé à l'ouest de Gaza-ville.
Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a démenti avoir tiré sur le centre de vaccination.
«Un premier examen (des accusations) a déterminé que l'armée n'avait pas mené de frappe sur cette zone au moment indiqué», a-t-elle dit dans un communiqué, soulignant qu'elle avait participé à la coordination de la campagne de vaccination.
Cette campagne a repris ce samedi dans le nord de la bande de Gaza, actuellement le théâtre d'intenses opérations militaires israéliennes.
L'armée israélienne a annoncé samedi que deux «projectiles» tirés depuis le nord de la bande de Gaza, où elle mène une large offensive contre le Hamas, s'étaient écrasés dans le sud d'Israël sans faire de blessés.
«A la suite du déclenchement de sirènes d'alerte dans plusieurs communautés longeant la bande de Gaza, deux projectiles ont été repérés (entrant sur le territoire israélien) depuis le nord de la bande de Gaza et se sont écrasés dans la nature. Aucune victime n'a été signalée», a indiqué l'armée dans un communiqué. Ce sont les premiers lancés du territoire palestinien depuis plusieurs semaines.
«Six personnes, dont quatre enfants, ont été blessées» après qu'un centre de vaccination contre la polio a été «touché» samedi dans le nord de la bande de Gaza, a indiqué le chef de l'OMS sur X.
Selon le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, «le centre de soins de santé primaires de Sheikh Radwan, dans le nord de Gaza, a été touché aujourd'hui alors que des parents amenaient leurs enfants à la vaccination contre la polio, dans une zone où une pause humanitaire avait été convenue pour permettre la poursuite de la vaccination».
L'armée israélienne a confirmé samedi avoir capturé un «agent de haut rang du Hezbollah» libanais lors d'une opération menée par une unité d'élite de la marine à Batroun, une ville au nord de Beyrouth.
«Lors d'une opération spéciale menée par 'Shayetet 13' dans la ville libanaise de Batroun, un agent de haut rang du Hezbollah a été appréhendé», a indiqué un responsable militaire dans un communiqué. L'homme, dont le nom n'a pas été rendu public, «a été transféré sur le territoire israélien» et «fait actuellement l'objet d'une enquête», a ajouté ce responsable s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.
Une personne a été tuée et 15 autres ont été blessées samedi dans une nouvelle frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, un fief du Hezbollah, selon un bilan provisoire du ministère de la Santé libanais.
«L'ennemi israélien a mené un raid» près d'un carrefour «dans la banlieue sud» de Beyrouth, a annoncé l'agence nationale d'information libanaise (Ani).
Aucun appel à évacuer de l'armée israélienne n'a précédé la frappe.
Selon un photographe de l'AFP sur place, la frappe a visé un immeuble abandonné, au rez-de-chaussée duquel se trouve un concessionnaire de voitures et de motos.
L'armée a établi un cordon de sécurité autour du secteur, selon lui.
La banlieue sud de Beyrouth est régulièrement visée par des frappes israéliennes depuis la fin septembre. Dans la nuit de jeudi à vendredi, de violents raids avaient touché plusieurs de ses quartiers.
Avec l'intensification des frappes israéliennes, une grande partie des habitants de la banlieue ont déserté ce secteur aux portes de Beyrouth, jouxtant le seul aéroport international du pays.
Au moins 11 personnes ont été blessées samedi dans une nouvelle frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, un fief du Hezbollah, selon un bilan provisoire du ministère de la Santé libanais.
"L'ennemi israélien a mené un raid" près d'un carrefour "dans la banlieue sud" de Beyrouth, a annoncé l'agence nationale d'information libanaise Ani.
Le mouvement libanais du Hezbollah a revendiqué des tirs de roquettes menés samedi en Israël contre les «industries militaires» de Zvulun, près de la ville de Haïfa, après une attaque de drones contre une base aérienne au sud de Tel-Aviv.
A deux reprises, «des salves de roquettes» ont visé «la base de Zvulun pour les industries militaires au nord de la ville de Haïfa», a précisé le mouvement islamiste dans un communiqué. Plus tôt samedi, il a revendiqué une attaque de drones contre «la base aérienne de Palmahim», abritant notamment un "centre de recherche militaire", au sud de Tel-Aviv.
L'armée israélienne travaille sur un nouveau système laser antiaérien baptisé «Iron Beam» pour intercepter les drones. Mais quelle est son utilité et quand pourra-t-il être opérationnel ?
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L'armée israélienne a mené ce samedi de nouveaux raids meurtriers sur le nord de la bande de Gaza, plongé dans une situation «apocalyptique» selon l'ONU, à l'heure où le Hezbollah libanais a tiré des roquettes sur Israël en riposte à des frappes destructrices.
Samedi avant l'aube, des frappes israéliennes ont ciblé le nord de la bande de Gaza, notamment Jabalia et Beit Lahia, et le centre, notamment Nousseirat où trois Palestiniens ont péri, selon la défense civile.
L'ensemble des habitants du nord de Gaza courent le «risque imminent de mourir de maladie, de famine et de violence», ont alerté ce vendredi les responsables des grandes agences humanitaires de l'ONU. «La situation est apocalyptique», ont écrit les 15 signataires, en exigeant que «l'État d'Israël cesse son assaut contre Gaza».
L'armée israélienne a annoncé ce samedi avoir intercepté au-dessus de la mer Rouge trois drones non identifiés approchant de son territoire par l'Est.
«Trois drones qui avaient été tirés depuis l'Est ont été interceptés au-dessus de la mer Rouge", a indiqué l'armée dans un communiqué, ajoutant qu'ils avait été détruits "avant leur entrée sur le territoire». Ces dernières semaines, plusieurs attaques de drones sur Israël ont été revendiquées par des groupes pro-iraniens en Irak.
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a promis samedi de répondre à toute attaque d'Israël et de son allié, les États-Unis, contre l'Iran ou ses groupes alliés dans la région.
«Les ennemis, tant les États-Unis que le régime sioniste, doivent savoir qu'ils recevront certainement une réponse cinglante à leurs actions contre l'Iran, la nation iranienne et le front de la résistance», a affirmé l'ayatollah Khamenei lors d'un discours devant des étudiants à Téhéran.
Le Hezbollah libanais a revendiqué ce samedi des tirs de roquettes menés samedi peu avant l'aube sur une base du Renseignement militaire près de Tel-Aviv, dans le centre d'Israël.
A 02h30 (00h30 GMT), les combattants du Hezbollah «ont tiré une salve de roquettes sur la base Glilot de l'Unité 8200 du Renseignement militaire dans la banlieue de Tel-Aviv», a affirmé le mouvement proiranien dans un communiqué.
Au moins 19 personnes ont été blessées dans la nuit de vendredi à samedi à Tira, dans le centre d'Israël, par la chute d'une roquette sur un immeuble, ont annoncé les autorités.
«Voici le résultat d'une frappe directe d'une roquette du Hezbollah dans la ville arabe israélienne de Tira, blessant 19 civils», a écrit le ministère israélien des Affaires étrangères sur son compte X, montrant des images d'une explosion et d'un immeuble partiellement éventré dans la nuit.
Selon la police israélienne, sur les 19 blessés hospitalisés, quatre ont subi des blessures modérées et les quinze autres des blessures légères.
«C'est bientôt la fin de la saison, là vous avez une palette d'huile d'olive pour Miami, ici en Géorgie», décrit Jamal Zaglul dans son pressoir de Turmus Aya, en Cisjordanie, où vivent quelques milliers d'habitants dont la plupart ont comme lui un passeport américain.
Mais l'entrepreneur a une autre échéance en tête: l'élection présidentielle de mardi aux États-Unis.
«Il y a beaucoup de problèmes ici et personne ne s'en occupe», a affirmé le cinquantenaire regrettant les années Clinton (1993-2001) durant lesquelles les accords d'Oslo ont été signés.
«Cette fois-ci, il faut que ça change, que nous poussions pour des indépendants, les autres ne nous ont jamais aidés», poursuit-il, en référence aux petits candidats qui ne sont ni Républicain ni Démocrate, mais qui ont peu de chances de percer.
À moins d'une semaine de l'élection du prochain président des Etats-Unis, des Israélo-Américains habitant une colonie de Cisjordanie occupée espèrent une victoire du candidat républicain Donald Trump.
Lors de son précédent mandat, M. Trump a multiplié les gestes en faveur d'Israël, déplaçant l'ambassade américaine à Jérusalem, reconnaissant la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan occupé et contribuant à la normalisation des liens entre Israël et plusieurs pays arabes avec les accords d'Abraham.
Selon une enquête récente de la chaîne télévisée israélienne 12, 66% des sondés aspirent au retour de M. Trump à la Maison blanche.