Une nouvelle frappe nocturne a touché le sud de Beyrouth, capitale du Liban, après un appel d'Israël à évacuer la zone.
Le directeur de l'hôpital Dar al-Amal, près de Baalbeck, dans l'est du Liban, a été tué vendredi avec six membres du personnel soignant dans une frappe israélienne qui a visé sa résidence, située à proximité de l'établissement de santé, a indiqué le ministère de la Santé.
Dans un communiqué, le ministère annonce la "perte du docteur Ali Rakan Allam, directeur de l'hôpital universitaire Dar al-Amal, tombé en martyr avec six de ses collègues lors d'une attaque israélienne lâche qui a ciblé la résidence du Dr Allam, située à côté de l'hôpital", dénonçant "les agressions continues menées par l'armée israélienne contre le personnel et les installations de santé".
L'Autorité palestinienne a accusé vendredi Israël d'"encourager les colons extrémistes au terrorisme" après la décision du gouvernement israélien de mettre fin au régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, pour les colons en Cisjordanie.
Dans un message sur X, le ministère palestinien des Affaires étrangères juge que "cette décision encourage les colons extrémistes à se livrer au terrorisme contre les Palestiniens, leurs terres et leurs propriétés, tout en leur donnant un sentiment supplémentaire d'impunité et de protection".
Le président américain Joe Biden s'est entretenu vendredi avec son homologue français Emmanuel Macron des efforts en vue d'un cessez-le-feu au Liban, a annoncé la Maison Blanche.
"Ils ont fait le point sur l'évolution de la situation en Ukraine et au Moyen-Orient, notamment sur les efforts déployés pour parvenir à un accord de cessez-le-feu au Liban, qui permettra aux habitants des deux côtés de la Ligne bleue de rentrer chez eux en toute sécurité", selon un communiqué.
Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban (Finul), a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.
"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni. "De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.
Le Royaume-Uni "respectera ses obligations légales" après la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d'émettre des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif, a indiqué Dowing Street vendredi.
"Il existe une procédure légale claire qui devrait être suivie, le gouvernement a toujours été clair sur le fait qu'il respecterait ses obligations légales", a indiqué un porte-parole du Premier ministre travailliste Keir Starmer à des journalistes.
Le ministère de la Santé du Hamas pour Gaza a averti vendredi que tous les hôpitaux du territoire palestinien devraient cesser ou réduire leurs activités "sous 48 heures" faute de carburant dont l'entrée est bloquée, selon lui, par les autorités israéliennes. "Nous lançons un avertissement urgent car tous les hôpitaux de la bande de Gaza vont cesser de fonctionner ou réduire leurs services sous 48 heures en raison de l'obstruction de l'entrée du carburant par l'occupation (Israël, ndlr)", a affirmé le directeur des hôpitaux de campagne pour le ministère, Marwan al-Hams, lors d'une conférence de presse.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a remercié vendredi Viktor Orban pour son invitation à se rendre en Hongrie malgré le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI), saluant la "clarté morale" de son homologue hongrois.
"Face à la faiblesse honteuse de ceux qui ont soutenu la décision scandaleuse (qui met en cause, ndlr) le droit de l'Etat d'Israël à se défendre, la Hongrie -- comme nos amis, les Etats-Unis -- fait preuve de clarté morale et se place du côté de la justice et de la vérité", a indiqué M. Netanyahu, selon un communiqué de ses services. Ceux-ci ont également publié ce qu'ils présentent comme la lettre d'invitation envoyée par M.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.
Alors que "les colonies juives de Judée-Samarie [le nom donné par Israël à la Cisjordanie, territoire palestinien qu'il occupe depuis 1967] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué, faisant référence à de récentes sanctions américaines, notamment.
Le chef des Gardiens de la Révolution iraniens a estimé vendredi que les mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre de la Défense signifiaient la "mort politique" d'Israël. "Cela signifie la fin et la mort politique du régime sioniste, un régime qui vit aujourd'hui dans un isolement politique absolu dans le monde et dont les responsables ne peuvent plus se rendre dans d'autres pays", a déclaré le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique, dans un discours diffusé par la télévision d'Etat.
L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir tué cinq combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas parmi lesquels deux commandants, lors de son raid dans la zone de Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza dans la nuit de mercredi à jeudi.
Dans un communiqué, l'armée et le Shin Bet (renseignement intérieur) disent avoir "éliminé cinq terroristes du Hamas parmi lesquels un commandant de compagnie Noukhba et un autre commandant de cette compagnie". Ces deux hommes étaient responsables le 7 octobre 2023 de "meurtres et enlèvements dans la zone de Mefalsim", un des kibboutz visé dans le cadre de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste dans le sud d'Israël, selon le communiqué.
La Chine a appelé vendredi la Cour pénale internationale (CPI) à avoir une "position objective et juste", au lendemain de l'émission de son mandat d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. "La Chine espère que la CPI maintiendra une position objective et juste (et) exercera ses pouvoirs conformément au droit", a déclaré Lin Jian, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, interrogé lors d'une conférence de presse régulière.
Des frappes ont visé vendredi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais contre lequel Israël est en guerre, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer, selon des images de l'AFPTV. Outre la banlieue de Beyrouth, l'armée israélienne avait appelé dans la nuit à évacuer plusieurs zones du sud du Liban.
Joe Biden a jugé "scandaleux" les mandats d'arrêt de la Cour pénale internationale contre des dirigeants israéliens, dans un communiqué publié jeudi.
"Quoi que puisse sous-entendre la CPI, il n'y a pas d'équivalence, aucune, entre Israël et le Hamas", a commenté le président américain après que la juridiction internationale a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, mais aussi le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.