Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé samedi à son homologue américain Lloyd Austin qu'Israël "continuera d'agir avec détermination" contre le mouvement islamiste libanais Hezbollah, a indiqué son porte-parole dans un communiqué.
Dans un entretien téléphonique entre les deux hommes, M. Katz a répété l'engagement de son pays à "cibler les infrastructures terroristes du Hezbollah et éliminer les dirigeants terroristes" pour permettre à la population du nord d'Israël, déplacée à cause des tirs de roquettes du mouvement, de rentrer chez elle en toute sécurité.
Au moins 30 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes dans le sud et l'est du Liban, a indiqué le ministère libanais de la Santé, alors que la guerre ouverte entre le Hezbollah libanais et Israël entre dans son troisième mois.
Dans l'est, où le Hezbollah est actif, au moins 16 personnes ont été tuées, dont quatre enfants, selon le ministère. Dans le sud, un autre fief du Hezbollah, au moins 14 personnes ont péri, dont cinq dans la ville côtière de Tyr, selon la même source.
La branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé samedi la mort, dans une zone de combats dans le nord de Gaza, d'une otage enlevée lors des attaques du 7 octobre 2023, une affirmation non confirmée par l'armée israélienne.
Dans un communiqué, Abou Obeida, porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, a indiqué que la reprise de contacts, rompus pendant plusieurs semaines, avec des gardiens des otages avait permis d'établir que cette femme avait été tuée dans une zone d'opérations de l'armée israélienne dans le nord du territoire palestinien.
Aucun détail n'a été fourni sur la date et le lieu, l'identité de la victime ou encore les circonstances de sa mort.
Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit examiner ces affirmations.
Lors de l'attaque sans précédent des commandos du Hamas, le 7 octobre 2023, 251 personnes ont été enlevées sur le sol israélien. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée.
Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin a réitéré samedi "l'engagement" des Etats-Unis en faveur d'une "solution diplomatique au Liban", lors d'un échange avec son homologue israélien Israël Katz.
Le chef du Pentagone a également appelé de nouveau "le gouvernement israélien à continuer de prendre des mesures afin d'améliorer la terrible situation humanitaire à Gaza", selon un communiqué de son ministère.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié samedi de "décision courageuse" la délivrance par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant.
"Nous soutenons le mandat d'arrêt. Nous trouvons important que cette décision courageuse soit mise en œuvre par tous les pays parties à l'accord afin de renouveler la confiance de l'humanité dans le système international", a affirmé le chef de l'Etat turc lors d'un discours à Istanbul.
Une source sécuritaire libanaise a indiqué à l'AFP qu'un "haut responsable" du Hezbollah pro-iranien était visé par le raid israélien tôt samedi sur le quartier densément peuplé de Basta à Beyrouth.
"Un haut responsable du Hezbollah était visé", a précisé cette source sans préciser son identité. "Il n'a pas été possible de savoir s'il a été tué", a-t-elle ajouté sous couvert de l'anonymat, après que le ministère de la Santé a fait état de 11 morts dans le raid qui a détruit un immeuble résidentiel.
La frappe israélienne qui a visé tôt samedi un quartier résidentiel de Beyrouth a fait 11 morts et 63 blessés, a annoncé le ministère libanais de la Santé dans un nouveau bilan.
Dans un communiqué, le ministère a précisé que le bilan final serait déterminé "après les analyses ADN de restes humains trouvés sur place". Un bilan précédent faisait état de de quatre morts.
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé samedi matin la mort de 19 personnes, dont au moins six enfants, tuées dans des frappes et tirs nocturnes israéliens en plusieurs endroits du territoire palestinien.
Une des frappes a visé une maison de Zeitoun, un quartier de Gaza-ville, et fait sept morts, dont trois enfants, et dix blessés, selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. Une autre frappe à Khan Younès (sud) a tué six personnes, dont trois enfants, et blessé 26 personnes déplacées qui vivaient dans des tentes à proximité de la maison atteinte, a indiqué M. Bassal.
Dans le camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, quatre autres personnes ont péri dans une frappe contre une maison familiale, et à Rafah, ce sont des tirs de char qui ont tué deux jeunes hommes, a-t-il précisé.
Une nouvelle frappe israélienne a visé samedi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais contre lequel Israël est en guerre, a rapporté l'agence officielle libanaise Ani.
L'agence a fait état d'une "violente frappe" dans le quartier d'al-Hadath, non loin de l'Université libanaise. Le raid a été précédé par un appel à évacuer le secteur par l'armée israélienne.
Le ministère libanais de la Santé a fait état d'au moins quatre morts dans une frappe israélienne qui a visé samedi à l'aube un immeuble dans le coeur de la capitale libanaise Beyrouth.
"La frappe de l'ennemi israélien sur (le quartier de) Basta à Beyrouth a tué quatre personnes et blessé 23", a indiqué le ministère dans un communiqué, faisant état d'un bilan préliminaire. Les secouriste continuent de déblayer les décombres à la recherche d'autres victimes ou d'éventuels survivants, selon la même source.
Une frappe aérienne israélienne avec "cinq missiles" a visé un immeuble résidentiel de huit étages au coeur de Beyrouth, le détruisant complètement, a indiqué samedi un média d'Etat, alors que la guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah entre dans son troisième mois.
"La capitale Beyrouth s'est réveillée sur un massacre terrifiant, l'aviation israélienne ayant complètement détruit un immeuble résidentiel de huit étages à l'aide de cinq missiles, rue Maamoun, dans le quartier de Basta", a indiqué l'Agence nationale d'information Ani.
Les hôpitaux de la bande de Gaza vont cesser ou réduire leurs activités dans les 48 heures faute de carburant, a averti vendredi le ministère de la Santé du Hamas dans le territoire palestinien frappé par une grave crise humanitaire et où l'armée israélienne a mené de nouveaux bombardements.
Les réactions internationales continuent par ailleurs de se multiplier après l'émission jeudi par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, accusés de crimes contre l'humanité et crimes de guerre dans le conflit déclenché à Gaza par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.
Plusieurs explosions retentissantes ont été entendues dans la capitale libanaise samedi à l'aube, alors que la guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah entre dans son troisième mois.
Au moins trois fortes explosions, suivies d'une odeur âcre, ont surpris Beyrouth après une journée d'intenses bombardements visant la banlieue sud de la ville, un bastion du Hezbollah pro-iranien, en guerre ouverte contre Israël.