Les Etats-Unis ont annoncé, ce vendredi 11 octobre, une série de sanctions visant l'industrie pétrochimique iranienne en «réponse à l'attaque du 1er octobre dernier contre Israël, la seconde attaque directe cette année».
De lourdes sanctions américaines à l'encontre de Téhéran. Ce vendredi, les États-Unis ont annoncé plusieurs sanctions à l'encontre de l'Iran, visant particulièrement le secteur pétrochimique du pays, en «réponse à l'attaque du 1er octobre dernier contre Israël».
Les sanctions visent l'ensemble du secteur, selon un communiqué du département du Trésor, mais également une vingtaine de navires ainsi que des entreprises installées à l'étranger, tous accusés d'être impliqués dans le transport de pétrole et de matériaux pétrochimiques iraniens.
Les entreprises visées sont principalement installées en Chine, mais deux entreprises émiraties et une libérienne sont également concernées. De même, les armateurs des navires, installés au Panama, en Malaisie ou aux Iles Marshall notamment, sont visés.
Une pression financière sur Téhéran
Il s'agit, d'après le département du Trésor, d'accentuer la pression financière sur Téhéran et de «limiter la capacité du régime à récolter les revenus nécessaires à déstabiliser la région et attaquer les partenaires des Etats-Unis».
«Les sanctions d'aujourd'hui ciblent les efforts iraniens pour diriger des revenus générés par son industrie énergétique vers le financement d’activités mortelles et perturbatrices, avec de graves conséquences pour la région et le monde», a justifié la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, citée dans le communiqué.
Les sanctions entraînent le gel des avoirs détenus directement ou indirectement par les entreprises visées aux Etats-Unis ainsi que l'interdiction pour des entreprises basées aux Etats-Unis, ou des citoyens américains, de commercer avec ces cibles des sanctions, au risque d'être sanctionnés à leur tour.
Elles viennent aussi, de fait, compliquer les échanges commerciaux des entreprises sous sanction, en limitant leur possibilité à utiliser le dollar dans leurs transactions, au risque de tomber sous juridiction américaine.