En direct
A suivre

Guerre en Ukraine : Donald Trump promet à Volodymyr Zelensky de «mettre fin» au confit

Selon Donald Trump, le monde est au «bord de la Troisième Guerre mondiale». [Nathan Howard et Mike Segar REUTERS]

Quelques heures après son investiture officielle en tant que candidat républicain à l'élection présidentielle américaine, Donald Trump a échangé vendredi, au téléphone, avec Volodymyr Zelensky, lui promettant de «mettre fin à la guerre» entre l'Ukraine et la Russie en cas de réélection.

Un échange pas si anecdotique. Ce vendredi, Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky se sont parlé au téléphone. L’ancien locataire de la Maison Blanche a déclaré qu’il avait promis de «mettre fin à la guerre» en Ukraine s’il venait à être réélu le 5 novembre 2024. 

«En tant que votre prochain président des Etats-Unis, je vais apporter la paix dans le monde et mettre fin à la guerre qui a coûté tant de vies», a-t-il expliqué sur Truth Social.

«Nous nous sommes mis d'accord pour discuter, lors d'un entretien en personne, sur les mesures à prendre en vue d'une paix juste et durable» en Ukraine, a indiqué, de son côté, Volodymyr Zelensky.

Les inquiétudes demeurent

Néanmoins, des éléments inquiètent Kiev. Donald Trump entretient le flou sur la poursuite du soutien américain financier et militaire à Volodymyr Zelensky, alors que les Etats-Unis de Joe Biden représentent le premier donateur d'aides. Le candidat républicain s’est aussi souvent montré élogieux envers le président russe Vladimir Poutine, et dans le même temps critique à l'égard de pays membres de l’OTAN.

Enfin, s’il a régulièrement affirmé qu’il pouvait mettre fin aux conflits dans le monde «avec un coup de téléphone», Donald Trump n’a jamais expliqué comment il s’y prendrait. 

En clôture de la convention républicaine ce jeudi, il a surfé sur ses thèmes favoris et dénoncé un monde, selon lui, au «bord de la Troisième Guerre mondiale».

«Je mettrai fin à toutes les crises internationales que l'administration actuelle a créées, y compris l'horrible guerre avec la Russie et l'Ukraine, qui n'aurait jamais eu lieu si j'étais président», a lancé le candidat républicain, citant également la guerre dans la bande de Gaza, provoquée par l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités