En Grèce, des images de touristes contraints de se jeter à l’eau depuis leur ferry pour rejoindre une plage crétoise sont devenues virales sur les réseaux sociaux. Pour cause, une mesure luttant contre le surtourisme interdit les bateaux d’accoster sur cette plage paradisiaque.
Des vacances à tout prix. Les quelques décimètres de profondeur aux abords de la plage de Balos en Crète n’ont pas empêché les touristes de se jeter à l’eau depuis leur ferry pour rejoindre la rive. Les images des voyageurs essayant d'atteindre la plage de l'île grecque, sacs sur les épaules ou bagages sur la tête, sont devenues virales sur les réseaux sociaux.
Des dizaines de touristes ont vécu une mésaventure sur l’île de Crète. Pour éviter du surtourisme, les autorités ont interdit l’installation d’une plateforme flottante sur la plage de Balos...
Une vidéo à retrouver sur https://t.co/jJRijJMvnw. pic.twitter.com/DqNeALO4RR— L'essentiel (@lessentiel) July 16, 2024
Cette situation a été rendue possible par une série de mesures prises par le gouvernement grec pour lutter contre le surtourisme. Parmi elles figure l’interdiction des plate-formes pour bâteaux aux abords de la plage paradisiaque.
Cette mesure dissuasive ne l’a pas du tout été pour les touristes, désireux de se rendre sur la rive abritant une faune et une flore protégées. Si le bateau n’a pas le droit d’accoster sur la plage de Balos, rien ne lui interdit de débarquer les passagers quelques mètres avant la côte.
De quoi susciter un bon nombre de critiques à destination des autorités locales. Le maire de Kissamos, ville où est située la plage, a réagi à la situation concernant la plate-forme supprimée par décision du ministère de l’Environnement : «Les images que nous avons vues ont toutefois suscité de vives inquiétudes et la municipalité a contacté le ministère concernant son rétablissement», a-t-il indiqué sur la chaîne de télévision ERT.
«Balos est l’un des plus beaux endroits de Grèce et nous devons garantir la meilleure expérience possible à tous», a-t-il poursuivi, soucieux de la sécurité mais aussi de la réputation des lieux.