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Union européenne : qui sont les favoris dans la course aux «tops jobs» ?

Cette réunion informelle constitue un premier rendez-vous pour les chefs d’Etat des pays de l’UE, après un scrutin marqué par une poussée de l’extrême droite dans plusieurs pays. [CHRISTIAN MANG / AFP]

Le président de la République Emmanuel Macron ainsi que les autres dirigeants des Ving-Sept débattent à Bruxelles de l’attribution des «top jobs», les plus hauts postes de l’Union européenne.

Quel sort pour Ursula von der Leyen ? Le sujet sera bien au menu ce lundi soir, alors que les dirigeants des Ving-Sept se réunissent autour d’un dîner à Bruxelles (Belgique) pour discuter de l’attribution des plus hauts postes de l’Union européenne, faisant suite aux élections européennes.

En marge d’un Conseil européen prévu les 27 et 28 juin, cette réunion informelle constitue un premier rendez-vous pour les chefs d’Etat et de gouvernement des pays de l’UE, après un scrutin marqué par une poussée de l’extrême droite dans plusieurs pays, notamment la France et l’Allemagne.

Néanmoins, un consensus paraît déjà émerger sur les trois principaux postes de l'Union européenne que sont le président de la Commission européenne, le président du Conseil européen et le Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. A noter que la présidence du Parlement européen ne fait pas partie de ces «top jobs» mais reste un poste clé de l’UE.

Vers un maintien d'Ursula von der Leyen ? 

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est bien placée pour se succéder à elle-même, en tant que candidate du Parti populaire européen (PPE, droite), la famille politique arrivée en tête des élections avec 190 sièges (+14) dans le nouveau Parlement, selon des résultats encore provisoires. 

Si cette dernière parvient à être choisie par les dirigeants, sa désignation devra toutefois recueillir une «majorité qualifiée» de 361 eurodéputés nouvellement élus venant d’au moins 15 pays, représentant 65% de la population européenne. En 2019, elle avait été élue de justesse, avec 9 voix d'avance.

Quant au poste de président du Conseil européen, actuellement occupé par le Belge Charles Michel, il est nommé lui aussi par les dirigeants des pays membres. Chargé d'organiser et de diriger les sommets des dirigeants de l'UE, il entretenait jusque là des relations notoirement difficiles avec Ursula von der Leyen, avant de quitter ses fonctions. Ce sont les sociaux-démocrates, qui constituent le deuxième groupe politique au Parlement européen, qui revendiquent ce poste et l'ancien Premier ministre portugais Antonio Costa est pressenti. 

Une cheffe de la diplomatie pro-Ukraine ?

Dernier poste en jeu, celui de Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, actuellement occupé par Josep Borell. Il est nommé avec l’accord de la présidente de la Commission européenne pour un mandat de cinq ans. Il est le chef de la diplomatie européenne et l’un des vice-présidents de la Commission européenne.

Et une candidate semble se distinguer : la Première ministre estonienne Kaja Kallas. Elle s'est notamment fait connaître pour son soutien sans faille à l'Ukraine depuis le début de la guerre déclenchée par la Russie

A la tête du Parlement européen depuis janvier 2022, la Maltaise Roberta Metsola (PPE), 45 ans, devrait sauf surprise rempiler, pour un mandat de deux ans et demi. Elle veille au respect des procédures parlementaires et supervise les différentes activités et commissions du Parlement.

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