Alors que l’armée israélienne a mené des frappes aériennes à Rafah, en Palestine, des négociations de «la dernière chance» se déroulent au Caire, en Egypte, ce mercredi afin d’obtenir une trêve.
Où en sont les pourparlers pour un cessez-le-feu ? Alors que ce mercredi Israël a mené des frappes aériennes, ainsi que des opérations «ciblées», à Rafah, en Palestine, des négociations se poursuivent au Caire, en Egypte, afin d’obtenir une trêve.
Ces discussions de «la dernière chance» se déroulent en présence de représentants israéliens et du Hamas ainsi que des médiateurs qatari, américain et égyptien. Elles visent à éviter un «bain de sang» à Rafah que redoute l’ONU depuis plusieurs jours.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, se dit déterminé à lancer un assaut terrestre contre Rafah, à la lisière sud de la bande de Gaza assiégée, dernier bastion selon Israël du Hamas qu'il a juré d'anéantir.
Après le départ de dizaines de milliers de Palestiniens sommés lundi par Israël de quitter l'est de Rafah, l'armée a pris le contrôle du passage stratégique de la ville pour le transfert de l'aide avant de le fermer.
«Round décisif»
Le Hamas, selon un responsable du mouvement Khalil al-Hayya, a accepté une proposition de trêve comprenant trois phases, chacune d'une durée de quarante-deux jours et incluant un retrait israélien du territoire ainsi qu'un échange d'otages et de prisonniers palestiniens, dans le but d'un «cessez-le-feu permanent».
De son côté, Israël a répondu que la proposition acceptée était «loin de (ses) exigences», et répété son opposition à un cessez-le-feu permanent tant qu'il n'aura pas «vaincu» le Hamas.
Ce mercredi, un responsable du groupe terroriste palestinien a de nouveau insisté sur «les revendications légitimes de (son) peuple», et parlé d'un «round décisif» au Caire.
«Se montrer ferme»
Benjamin Netanyahou a indiqué avoir donné pour consigne à sa délégation au Caire de «continuer à se montrer ferme sur les conditions nécessaires à la libération» des otages et «essentielles» à la sécurité d'Israël.
Ces négociations interviennent sept mois après l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël. Selon un bilan de l’AFP, plus de 1.170 personnes - majoritairement des civils-, ont perdu la vie, plus de 250 personnes ont été enlevées durant l'attaque et 128 restent captives à Gaza, dont 36 sont considérées mortes, selon l'armée.
La riposte israélienne a été dévastatrice sur la bande de Gaza a coûté la vie jusqu'à présent à 34.844 personnes, selon les terroristes du Hamas, et provoqué une situation de famine dans le nord d'après l'ONU.