Quelques milliers de personnes ont manifesté ce mercredi à Paris à l'appel d'associations, syndicats et partis politiques de gauche pour dénoncer la tenue dans la soirée dans la capitale française du gala
"Israël is Forever" avec la participation à distance d'un ministre israélien d'extrême droite.
Le gala "Israël is Forever" est un événement de soutien à Israël organisé par plusieurs personnalités d'extrême droite. Ministre des Finances, Bezalel Smotrich, connu pour ses positions extrêmes, était initialement attendu en personne avant que son porte-parole évoque une prise de parole à distance.
Le lieu de ce gala a été tenu secret mais la possible intervention de M. Smotrich, qui a promis lundi une annexion en 2025 par Israël des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, a suscité une vague de colère parmi les manifestants mercredi soir. "Smotrich assassin, Macron complice", scandaient ainsi des manifestants à l'encontre du ministre israélien.
Une frappe a visé la banlieue sud de Beyrouth mercredi soir après un appel à évacuer publié par l'armée israélienne, a constaté un vidéaste de l'AFPTV, dont les images montraient de la fumée s'élever du secteur.
L'agence nationale d'information libanaise (Ani) a de son côté rapporté "un raid" mené par "l'aviation ennemie" sur les environs de Bourj el-Brajneh, quartier de la banlieue sud nommément mentionné dans l'appel d'évacuation posté plus tôt sur le réseau social X par le porte-parole en langue arabe de l'armée israélienne, Avichay Adraee
L'armée israélienne a annoncé ce mercredi la mort de six soldats, tués dans le sud du Liban, ce qui porte à 47 le nombre de ses militaires tombés dans les combats avec le Hezbollah depuis le début de son offensive au sol en territoire libanais le 30 septembre.
L'armée a publié les noms de cinq des soldats tués, celui du sixième étant encore soumis à autorisation, selon un communiqué militaire. Il s'agit du nombre de morts le plus élevé pour l'armée israélienne dans un même incident au Liban depuis le 30 septembre.
Le Hezbollah libanais a affirmé avoir tiré mercredi une "salve de missiles" sur un site militaire israélien près de Tel-Aviv, quatrième attaque de ce type dans la journée contre cette grande ville et sa banlieue, dans le centre d'Israël.
Dans un communiqué, le mouvement pro-iranien a dit avoir tiré "une salve de missiles" sur un site visé "pour la première fois" et qu'il identifie comme appartenant à "l'entreprise des industries d'armement militaire IWI", dans la "banlieue de Tel-Aviv".
Un raid aérien israélien a visé ce mercredi dans le centre de la Syrie la région de Qousseir, située près de la frontière avec le Liban, a indiqué l'agence officielle syrienne Sana, un secteur où le Hezbollah libanais est présent.
Sana a fait état d'une "agression israélienne visant la région de Qousseir dans la province de Homs", ajoutant que "les batteries de la défense antiaérienne" avaient été activées contre des "cibles ennemies dans le ciel" de cette région.
Israël exige de "conserver la capacité à frapper" le Liban "à tout moment" dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu avec le mouvement pro-iranien Hezbollah, ce qui est incompatible avec la souveraineté du pays, a souligné mercredi le chef de la diplomatie française.
Soulignant que les buts de guerre du gouvernement israélien au Liban n'étaient "pas tout à fait précis", Jean-Noël Barrot, qui était en Israël la semaine dernière, a fait le constat d'un durcissement des positions.
"A l'horizon, il y a bien un Etat libanais avec lequel vivre en paix, un voisin, qui ne serait pas une menace pour Israël. Mais à court terme (...) c'est la logique de la guerre, les positions se durcissent", a-t-il estimé lors d'une audition sur le Liban à l'Assemblée nationale.
"Aujourd'hui, on entend en Israël des voix qui s'élèvent pour dire que le plus important, c'est qu'Israël, à tout moment, puisse conserver une capacité à frapper au Liban, voire entrer au Liban, comme c'est le cas avec (...) la Syrie", a expliqué Jean-Noël Barrot.
"C'est évidemment une perspective qui n'est pas compatible avec la souveraineté (...), avec un État fort disposant du monopole de la force légitime", a-t-il poursuivi, soulignant que les efforts diplomatiques portaient sur la montée en puissance des forces armées libanaises.
Le mouvement Hezbollah au Liban a affirmé ce mercredi avoir tiré des missiles contre une base du Renseignement militaire près de Tel-Aviv, dans le centre d'Israël.
Dans un communiqué, le mouvement pro-iranien dit avoir tiré "une salve de missiles (...) sur la base Glilot de l'Unité 8200 du Renseignement militaire dans la banlieue de Tel-Aviv".
Les sirènes d'alerte antiaériennes ont été déclenchées ce mercredi en début de soirée dans de nombreuses zones du nord et du centre d'Israël à la suite de tirs de projectiles à partir du Liban, selon l'armée israélienne.
"Des sirènes ont retenti dans plusieurs zones du nord et du centre d'Israël suite à des tirs de projectiles lancés du Liban", a affirmé l'armée dans un communiqué, précisant plus tard que "cinq projectiles avaient été identifiés au-dessus du territoire et certains interceptés".
Le Hezbollah libanais a affirmé avoir lancé ce mercredi des drones explosifs sur le quartier général de l'armée israélienne à Tel-Aviv, où se situe le ministère de la Défense, dans le centre d'Israël.
Dans un communiqué, le mouvement pro-iranien a dit avoir mené "une attaque aérienne avec des drones explosifs, sur la base de Hakirya (le bâtiment du ministère de la Guerre (Défense, ndlr) de l’état-major général israélien), dans la ville de Tel-Aviv".
Les otages à Gaza "n'ont plus de temps à perdre", a déclaré mercredi le Forum des familles de ces captifs, après la publication par le Jihad islamique palestinien de la vidéo d'un Israélien qu'il détient.
Cette "vidéo horrible (...) souligne l'urgence du retour des (...) otages", qui "n'ont plus de temps à perdre" après les épreuves qu'ils ont endurées et alors qu'ils "font face à un risque accru de perdre la vie après plus d'un an de détention".
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a appelé mercredi Israël à accepter des pauses humanitaires "réelles et prolongées" à Gaza.
"Nous avons besoin de voir des pauses réelles et prolongées dans de grandes parties de Gaza", a-t-il déclaré devant la presse au siège de l'Otan à Bruxelles, tout en soulignant qu'Israël avait pris des mesures face à la situation humanitaire catastrophique dans le territoire palestinien.
Le Jihad islamique, groupe palestinien allié du Hamas, a publié mercredi une nouvelle vidéo d'un homme semblant être un des Israéliens pris en otage le 7 octobre 2023.
La vidéo montre un jeune homme barbu s'identifiant comme Sacha Trupanov. Il fait allusion à l'offensive militaire israélienne au Liban lancée dans la deuxième moitié de septembre et aux raids aériens israéliens contre l'Iran, fin octobre, et appelle les Israéliens à intensifier les manifestations visant à faire pression sur le gouvernement en vue de la libération des otages retenus en captivité dans la bande de Gaza.
L'armée israélienne a appelé mercredi à évacuer plusieurs zones du sud de Beyrouth pour la troisième fois en 24 heures.
"Vous vous trouvez à proximité d'installations et d'intérêts affiliés au Hezbollah, contre lesquels l'armée israélienne va agir dans un avenir proche", a dit un porte-parole de l'armée, appelant les habitants de deux quartiers de la banlieue sud de la capitale libanaise à évacuer, dans un message sur le réseau social X.
Au moins six personnes ont été tuées dans une frappe israélienne mercredi sur une localité densément peuplée au sud de Beyrouth, selon un premier bilan du ministère libanais de la Santé.
La frappe a visé la localité de Aramoun, qui se trouve hors des bastions du mouvement armé Hezbollah régulièrement pilonnés par Israël. Le ministère a ajouté dans un communiqué qu'outre les six morts, "des restes humains" avaient été retrouvés sur place.
La Russie demande à Israël de s'abstenir de mener des frappes aériennes à proximité de sa base aérienne en Syrie dans sa guerre contre le Hezbollah libanais, comme cela a été le cas en octobre, a déclaré mercredi un haut responsable russe.
Les médias officiels syriens ont fait état mi-octobre d'une frappe aérienne israélienne sur la ville portuaire de Lattaquié, l'un des fiefs du président syrien Bachar al-Assad, soutien du mouvement islamiste libanais Hezbollah, et lui-même appuyé par la Russie dans la guerre dans son pays. La ville est proche de la base aérienne russe de Hmeimim, tout près de l'aéroport de Lattaquié.
"Israël a effectué en effet une frappe aérienne à proximité immédiate de Hmeimim", a déclaré Alexandre Lavrentiev, l'émissaire du président russe Vladimir Poutine pour le Proche-Orient, dans une interview à l'agence de presse RIA Novosti mercredi.
L'Agence nationale d'information libanaise (Ani) a indiqué mercredi qu'une frappe israélienne avait touché à l'aube un appartement au sud de la capitale Beyrouth, faisant des blessés.
"Des avions de combat israéliens ont lancé une attaque à l'aube contre un appartement dans un immeuble du quartier de Dawhet Aramoun, faisant des blessés", a ajouté l'Ani.