L'armée israélienne a annoncé, ce samedi, avoir récupéré le corps d'un otage retenu par l'organisation terroriste Jihad islamique depuis l'attaque du 7 octobre. Elad Katzir avait 47 ans et aurait été tué à la mi-janvier.
Une nouvelle victime est à déplorer. L'armée israélienne a annoncé ce samedi avoir récupéré dans la nuit le corps d'un otage enlevé le 7 octobre et tué selon elle en captivité. Elad Katzir, qui avait 47 ans au moment de son enlèvement au kibboutz Nir Oz, «a été tué en captivité par l'organisation terroriste Jihad islamique», ont indiqué l'armée et le Shin bet (renseignement intérieur) dans un communiqué conjoint.
Sa mort remonte à la mi-janvier, quelques jours après la diffusion par le Jihad islamique d'une vidéo dans laquelle l'otage appelait le gouvernement israélien à tout faire pour obtenir sa libération, a précisé un responsable militaire israélien, rapporte l'AFP.
Le corps d'Elad Katzir a été localisé sur «renseignements», «enterré dans le sol» dans le sud de Khan Younès, où une opération a été lancée vendredi soir pour le récupérer. Les forces israéliennes l'ont exhumé dans la nuit avant de le rapatrier en Israël, où il a été formellement identifié.
sa mère également prise en otage puis libérée
Sa mère Hanna avait également été prise en otage avant d'être libérée le 24 novembre dans le cadre de la seule trêve intervenue en six mois de guerre entre Israël et le Hamas. Son père Avraham avait été tué le jour de l'attaque du mouvement islamiste palestinien dans le kibboutz.
Pour la soeur de M. Katzir, le libérer en vie «aurait pu être possible si un accord sur les otages avait été réalisé à temps. Nos dirigeants sont lâches et mus par des considérations politiques, c'est pour cette raison qu'un accord n'est pas encore intervenu». a-t-elle déclaré.
«Premier ministre, cabinet de guerre, membres de la coalition (gouvernementale). Regardez-vous dans un miroir et dites que vos mains ne sont pas couvertes de ce sang», a souligné Carmit Palty Katzir sur son compte Facebook.
Plus de 250 personnes ont été enlevées au cours de l'attaque menée par le Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël et emmenées comme otages dans la bande de Gaza, où 129 sont toujours détenues, parmi lesquelles, selon l'armée israélienne, plus de 30 sont mortes.