Le tsunami, qui a suivi le séisme du 1er janvier au Japon, a touché la centrale nucléaire de Skika.
Comme un air de déjà-vu. Au Japon, la centrale nucléaire de Skika a été touchée par des vagues mesurant jusqu’à trois mètres de hauteur lors du tsunami qui a suivi le séisme du 1er janvier, selon les informations de l’opérateur de celle-ci. Toutefois, aucun dommage n'a été constaté.
Le tremblement de terre de magnitude 7,5 avait causé d’importants dégâts dans la péninsule de Noto, située au centre du pays, notamment la mort de plus de 200 morts et la disparition de plusieurs dizaines d’autres, d'après le bilan provisoire des autorités, et il avait ensuite déclenché un tsunami.
Selon Hokuriku Electric Power, l'opérateur de la centrale, les vagues d'une hauteur maximale d’un mètre ont commencé à atteindre l'établissement, pourtant protégé par une digue de quatre mètres de haut, environ 20 minutes après le séisme. Puis d'autres vagues plus importantes ont suivi.
Un début d’année sous tension
«Notre analyse a indiqué que des vagues mesurant jusqu'à trois mètres ont atteint vers 17h45 le pied de la centrale, qui est située sur la côte mais à 11 mètres au-dessus du niveau de la mer», a indiqué un porte-parole de la compagnie ce mercredi 10 janvier 2024.
Hokuriku Electric Power a reçu des informations détaillées sur le tsunami après avoir analysé les données d'un capteur marin qui avait cessé de transmettre ses mesures à la suite du séisme.
Le drame fait écho à la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, dans le nord-est du pays, qui été gravement endommagée par un tsunami, entraînant la fusion des cœurs de trois réacteurs en mars 2011.