Une femme nonagénaire a été retrouvée vivante samedi 6 janvier, dans les décombres du séisme survenu le 1er janvier dans le centre du Japon. 103 personnes demeurent toujours portées disparues et 161 autres ont perdu la vie.
Après presque une semaine sous les décombres, une nonagénaire a été sortie vivante samedi 6 janvier, des ruines du séisme de magnitude 7,5, qui a ravagé la péninsule de Noto, au bord de la mer du Japon. Le drame a fait 560 blessés et 161 morts.
«Tenez bon!», lui lançaient des secouristes sous la pluie, dans une vidéo tournée par la police et diffusée par des médias locaux. «Tout va bien aller», «restez positive», peut-on entendre.
Un porte-parole de la police de Tokyo a confirmé à l'AFP que le sauvetage avait été effectué par des policiers de Tokyo et de Fukuoka (sud-ouest).
Consciente, la femme a été en capacité de répondre clairement aux questions lorqu'elle a été secourue, puis emmenée à l’hôpital, a indiqué la chaîne de télévision publique NHK.
Des effondrements et des incendies provoqués
Pour l’heure, 103 personnes demeurent portées disparues, principalement dans les villes de Wajima et de Suzu, ont annoncé les autorités locales dans un nouveau bilan annoncé dans la matinée du lundi 8 janvier.
Le séisme, survenu le jour de l'an, a été suivi par des centaines de répliques, provoquant l’effondrement de plusieurs bâtiments et de routes, mais aussi divers glissements de terrain et des incendies. À Wajima, les autorités pensent que de nombreux habitants se trouvent encore sous les décombres.
Ressentie jusqu’à Tokyo à 300 km de là, la secousse a aussi déclenché un tsunami, avec des vagues de plus d’un mètre de hauteur.
Les secouristes poursuivent leurs efforts pour secourir des personnes toujours portées disparues, et isolées en raison des routes endommagées par le séisme. Des vivres et des équipements sont acheminés.
Plus de 30.000 personnes étaient réfugiées samedi dans 366 abris gouvernementaux, selon le département d'Ishikawa.