Bernard-Henri Lévy était ce mardi 10 octobre avec les soldats israéliens, présents à la frontière de la bande de Gaza depuis les attaques survenues samedi. Sur CNEWS, le philosophe a témoigné de l'atmosphère présente sur place, déplorant un soutien apparent de certains pays au Hamas.
Depuis le début des attaques samedi, plus de 900 Israéliens ont été tués. Alors que le Hamas a menacé lundi soir d'exécuter des otages israéliens en réaction aux frappes israéliennes sur la bande de Gaza, les réactions se multiplient, et nombreux sont les Franco-israéliens qui se sont rendus dans le pays au pied-levé, pour prêter main-forte à l’armée.
Également sur place, Bernard-Henri Lévy a souhaité partager son ressenti. Il a déploré, ce mardi 10 octobre, un gigantesque pogrom en terre d’Israël : «Il n’y a pas d’autre mot. Nous avions oublié cela, et cela nous revient aujourd’hui, avec une violence extraordinaire», a-t-il témoigné sur CNEWS. «Je n’ai plus de larmes ni de mots pour dire tout ce que j’entends et ce que je vois depuis quelques jours».
Le philosophe a salué l’action des soldats israéliens présents sur place, avec qui il a passé l’après-midi à la frontière de Gaza : «Ils sont animés de deux déterminations et ont deux impératifs absolus : ramener les otages vivants, et faire payer au Hamas son crime», a-t-il déclaré.
Bernard-Henri Lévy : «Les soldats israéliens sont animés de deux déterminations : ramener les otages vivants et faire payer au Hamas son crime», dans #Punchline pic.twitter.com/kfaCPoaKk0
— CNEWS (@CNEWS) October 10, 2023
«Tous les soldats avec qui j’ai parlé m’ont dit cela. Il faut faire payer le Hamas, l’éliminer de la bande de Gaza, ramener les otages et, au passage, libérer les Palestiniens de leur emprise mortifère, dictatoriale et nazie», s’est-il indigné.
Le Hamas soutenu ?
Bernard-Henri Levy a déploré un soutien actif «évident» de l'Iran et la Syrie au Hamas, soupçonnant également la Russie : «N’oubliez pas tout de même que le chef politique du Hamas a été reçu à Téhéran à plusieurs reprises depuis un an, mais aussi à Moscou il y a un an par le ministre des Affaires étrangères», a-t-il rappelé.
«Que se sont-ils dit ce jour-là dans cette réunion à huis clos ? Quels sont les rapports réels entre la Russie et le Hamas ? On le découvrira», a-t-il conclu.