Vladimir Solovyov, journaliste russe connu pour ses positions anti-ukrainiennes et proche de Vladimir Poutine, a demandé à la Russie de bombarder Londres, avant de fustiger une nouvelle fois le soutien des pays occidentaux à l'Ukraine.
«Ne pouvons-nous pas enfin frapper Londres ? Quel est le problème ?», a lancé Vladimir Solovyov aux télespectateurs de son émission Solovyov Live, rapporte le Dailymail. Le principal propagandiste de la télévision de Vladimir Poutine a ensuite ajouté : «Non non non - seulement sur des cibles militaires. Et bien ils [la Grande-Bretagne] vont donner des avions [à l'Ukraine] pour frapper profondément dans le territoire de la Russie.»
Attaques envers Volodymyr Zelensky
Plus tôt dans l'émission, Vladimir Solovyov avait de nouveau appelé à des frappes nucléaires préventives contre les alliés de l'Ukraine, pour avoir fourni des armes à Kiev. Il s'est aussi attaqué au président ukrainien Volodymyr Zelensky pour ses récentes visites en Europe, à Londres, Paris, Bruxelles. Il a critiqué le chef de guerre d'avoir porté son uniforme nazi, arborant lui-même une tenue de camouflage.
Vladimir Solovyov s'en est ensuite pris au Permier ministre britannique Rishi Sunak, contestant le fait que la Grande-Bretagne, avec presque tous les membres de l'ONU, reconnaisse la Crimée comme faisant partie de l'Ukraine, et non de la Russie.
Des problèmes techniques ont fini par interrompre la diatribe du présentateur de talk show russe, qui a interpellé les techniciens du studio : «Ils disent que notre émission est perdue. Les gars, que se passe-t-il ?»
Déclarations similaires
Connu pour ses prises de parole virulentes sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie, depuis le début du conflit, Vladimir Solovyov n'a cessé de menacer les alliés de l'Ukraine. Il avait déjà eu des déclarations provocatrices en novembre dernier.
Alors que le Royaume-Uni s'inquiétait de la présence de missiles Kinzhal dans un aérodrome près de la capitale biélorusse, il s'était exclamé : «Tout le monde devient hystérique aujourd'hui, parce que le missile peut aller de la Biélorussie à Londres en neuf minutes. Neuf minutes et hello Londres ! Ou encore mieux : Bonjour et au revoir Londres !»