Les États-Unis ont annoncé, ce vendredi 4 novembre, leur volonté de financer la modernisation de matériels militaires comprenant des chars T-72 et des missiles sol-air HAWK, à destination des forces ukrainiennes.
Les «chars proviennent de l'industrie de défense tchèque, et les Etats-Unis paient pour la modernisation de 45 d'entre eux, tandis que les Pays-Bas ont pris le même engagement», a déclaré Sabrina Singh, porte-parole adjointe du Pentagone.
«Ce sont des tanks que les Ukrainiens savent utiliser sur le champ de bataille», a-t-elle précisé.
Couvre-feu ou pas couvre-feu ? Dans une vidéo postée ce vendredi sur Telegram, Kirill Stremooussov, le responsable adjoint de l'autorité d'occupation russe à Kherson, avait annoncé la mise en place d'un couvre-feu 24h/24 dans la ville, par crainte d'une offensive ukrainienne.
«Un couvre-feu a été décrété dans la ville de Kherson, qui durera 24h/24, afin que nous puissions défendre notre ville», déclarait-il sur le réseau social Télégram.
Mais Kirill Stremoousov a retiré sa vidéo quelques minutes plus tard, avant de la republier en supprimant la partie sur le couvre-feu, sans donner d'explications. Par la suite, il a souhaité rassurer en indiquant «qu'il n'y avait aucune restriction pour les habitants».
La ville, sous occupation russe, pourrait être reconquise par les forces ukrainiennes. Vladimir Poutine a annoncé ce vendredi la poursuite des évacuations des habitants de la région de Kherson.
Le groupe du G7 a convenu vendredi de mettre en place "un mécanisme de coordination" afin d'aider l'Ukraine à réparer et défendre ses infrastructures indispensables d'électricité et d'approvisionnement en eau pilonnées ces dernières semaines par la Russie.
Les ministres des Affaires étrangères du groupe, réunis à Münster dans l'ouest de l'Allemagne, ont également dénoncé la "rhétorique nucléaire innacceptable de la Russie" et réiétéré leur "soutien inébranlable" à l'Ukraine, dans leur communiqué final.
Les pays du G7 appellent la Russie à prolonger l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes qui arrive prochainement à expiration, a indiqué vendredi un diplomate américain de haut rang.
"Tout le monde est d'accord sur la nécessité de prolonger l'accord céréalier de la mer Noire", a indiqué ce diplomate à des journalistes sous couvert d'anonymat en marge d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Münster, en Allemagne.
L'ex-président russe Dmitri Medvedev s'est emporté vendredi contre les milliers de Russes qui ont fui le pays pour éviter de combattre en Ukraine, les qualifiant de "traîtres lâches".
La Russie était "plus forte et plus propre" sans eux, a-t-il écrit sur Telegram, à l'occasion de la Journée de l'unité russe, un jour férié introduit par le président Vladimir Poutine en 2005 pour célébrer une victoire de 1612 sur les forces d'invasion polonaises.
"Nous avons été abandonnés par des gens effrayés, qui se soucient d'eux". "Des traîtres lâches et des transfuges cupides ont fui vers des terres lointaines, laissant leurs os pourrir à l'étranger", a estimé ce proche de Vladimir Poutine.
Le chancelier allemand a indiqué vendredi, lors d'une visite à Pékin, avoir demandé au président chinois Xi de faire jouer "son influence" sur la Russie afin qu'elle mette un terme à sa "guerre d'agression" contre l'Ukraine.
"J'ai dit au président (chinois), qu'il est important que la Chine fasse jouer son influence sur la Russie", a déclaré à la presse Olaf Scholz, "cela concerne la nécessité de respecter les principes de la Charte des Nations Unies, auxquels nous avons tous souscrits, cela concerne des principes comme celui de la souveraineté et de l'intégrité territoriale, qui sont aussi pour la Chine une chose importante".
Le chancelier allemand Olaf Scholz a appelé vendredi, depuis Pékin, le président russe Vladimir Poutine à "ne pas refuser" la prolongation de l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, qui doit expirer le 19 novembre. "Je demande au président russe de ne pas refuser la prolongation de l’accord céréalier qui expire dans quelques jours. La faim ne doit pas devenir une autre arme", a-t-il déclaré à l'occasion de son voyage officiel en Chine.