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Guerre en Ukraine : les réservistes russes partent sur le front

Avant de partir sur le front ukrainien, les réservistes convoqués par le Kremlin reçoivent la bénédiction d’un prêtre orthodoxe. Convoqués dans un centre de mobilisation de Moscou, ils sont environ 300.000 citoyens appelés à garnir les rangs de l’Armée rouge.

Avant de partir sur le champ de bataille en Ukraine, les réservistes convoqués par Vladimir Poutine vont rejoindre des camps d’entraînements déployés par le ministère de la Défense russe.

Ils y connaitront une formation accélérée pour se familiariser à nouveau au maniement d’armes et aux équipements militaires mais aussi améliorer leurs compétences de tir.

Depuis l’annonce de Vladimir Poutine, de nombreuses manifestations ont éclaté dans tout le pays contre cette mobilisation générale. Beaucoup de Russes cherchent à échapper à cet enrôlement ou ont déjà quitté le territoire. Parmi eux, beaucoup de réservistes.

Le président russe va formaliser vendredi à Moscou l’annexion par la Russie de territoires ukrainiens, largement dénoncée par la communauté internationale mais qu'il a menacé de défendre même avec l'arme nucléaire.

Les déserteurs rattrapés à la frontière avec la GEorgie

Kiev, soutenu par l'Occident et ses livraisons d'armements, a juré de poursuivre sa contre-offensive qui fait reculer depuis bientôt un mois l'armée russe, contraignant Vladimir Poutine à mobiliser à la hâte des centaines de milliers de civils réservistes.

Depuis le lancement la semaine dernière de cette mobilisation décrite comme «partielle», des dizaines de milliers de Russes se sont rendus dans les pays voisins, notamment en Géorgie, au Kazakhstan et en Mongolie.

L'exode est tel que les services de sécurité russes ont installé mardi un bureau de mobilisation «mobile» à la frontière avec la Géorgie, pour intercepter ceux qui chercheraient à échapper à l'armée.

Le président Vladimir Poutine a assuré que seules les personnes ayant déjà une expérience militaire ou des compétences «pertinentes» pour l'armée seraient mobilisées.

Mais la mobilisation de personnes âgées, malades, ainsi que d'étudiants, censés être exemptés, a suscité un tollé, des observateurs soupçonnant les autorités de mobiliser bien plus largement qu’annoncé.

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