Alors que l’Italie traverse une crise politique aggravée par la démission de Mario Draghi, plusieurs options s’offrent au président Sergio Mattarella. Néanmoins, l’actuel locataire du Quirinal a opté pour la dissolution du parlement et a convoqué des élections anticipées.
Une crise politique en Italie. Ce jeudi 21 juillet, le Premier ministre italien, Mario Draghi, a présenté sa démission au président Sergio Mattarella ouvrant la voie à des élections anticipées auxquelles pensent déjà les forces politiques du pays.
A la suite de cette démission, plusieurs solutions s’offrent au locataire du Quirinal. Jusqu’à présent, Sergio Mattarella n’a pas communiqué sur ses intentions pour surmonter cette période difficile aggravée par la démission de son Premier ministre après l’échec de son pacte d’un gouvernement d’unité nationale déjà mis en péril par le mouvement 5 étoiles (M5S) la semaine dernière.
Le locataire du Quirinal s'est donc exprimé ce jeudi après-midi après sa rencontre avec le président de la Chambre Roberto Fico et la présidente du Sénat Elisabetta Casellati. Sergio Mattarella a décidé de dissoudre le parlement provoquant des élections anticipées.
Des élections en septembre-octobre
Avec cette dissolution, la date des nouvelles élections restent toutefois inconnue. Néanmoins, celles-ci pourraient se tenir le 18, le 25 septembre ou encore le 2 octobre.
Selon l'article 61 de la Constitution italienne, «les élections aux nouvelles chambres ont lieu dans les soixante-dix jours suivant la fin des précédentes». La première réunion doit avoir lieu au plus tard le 20e jour après les résultats officiels des élections.
À cette disposition s'ajoute la règle électorale selon laquelle le décret fixant la date des élections doit être publié au Journal officiel «au plus tard le 45e jour avant la date du scrutin».
Plus compliqué encore, il s’agit des votes des Italiens à l’étranger. En effet, la liste des personnes ayant habilitées à voter doit être communiquée par le ministère de l’Intérieur au ministère des Affaires étrangères soixante jours avant la date des élections.