La coalition au pouvoir au Japon a conforté sa majorité au Sénat lors d'élections dimanche marquées par l'assassinat deux jours plus tôt de l'ancien Premier ministre Shinzo Abe, pour lequel une veillée funèbre devait se tenir lundi soir à Tokyo.
Un scrutin largement éclipsé pas l'assassinat de l'ancien Premier ministre Shinzo Abe. Les Japonais, encore sous le choc, ont donc largement plébiscité le Parti libéral-démocrate (de droite nationaliste) de Fumio Kishida, ce dimanche 10 juillet.
La coalition formée par le PLD (parti auquel appartenait Shinzo Abe, ndlr) et son allié le Komeito a ainsi remporté 76 des 125 sièges en jeu, contre 69 avant le scrutin.
Elle prend donc le contrôle de 146 des 248 sièges du Sénat. Tandis que la principale force d'opposition, le Parti démocrate constitutionnel (PDC) de centre-gauche, ne s'est assuré que 17 sièges (six de moins qu'avant l'élection).
Un taux de participation en hausse
Un nombre record de 35 femmes ont également été élues ce dimanche au Sénat.
Au total, l'hémicycle compte 248 sièges, renouvelés pour moitié tous les trois ans. Le taux de participation a été de 52 %, contre 49 % lors des précédentes élections sénatoriales en 2019.
La fin campagne électorale a été dominée par l'assassinat de l'ancien Premier ministre Shinzo Abe, lors d'un meeting à Nara à l'Ouest du pays. L'ancien chef du gouvernement avait quitté le pouvoir en 2020 après avoir battu le record de longévité au poste de Premier ministre.
Une veillée funèbre est prévue lundi soir au temple Zojoji à Tokyo, à laquelle devaient notamment se rendre des figures du monde politique et économique japonais. Les obsèques devraient avoir lieu au même endroit mardi en présence uniquement de proches de Shinzo Abe, avant un hommage public à une date ultérieure.