Pour la première fois depuis le début de la pandémie de Covid-19, le Japon a rouvert ses frontières aux touristes. Cependant, les conditions d’accès et les règles à respecter sont très strictes.
Le Japon rouvre enfin ses portes aux touristes. A condition de respecter un processus très strict pour y entrer. A partir de vendredi 10 juin, le pays va permettre aux étrangers en vacances de revenir visiter ses villes et ses îles.
Mais alors que la pandémie de Covid-19 n’est toujours pas éteinte, l’Agence japonaise du tourisme a diffusé des directives à suivre pour ceux qui souhaitent s’y rendre. Ainsi, un touriste ne pourra entrer dans le pays que s’il fait partie d’un groupe dont le séjour est organisé par une agence de voyage japonaise ou un organisme local, détaille Nikkei Asia.
Masque, assurance, guide du début à la fin
Les voyageurs seront obligés de garder un masque durant tout le temps de leur séjour. Le ministère de la Santé a néanmoins précisé que la protection pourra être retirée si les personnes réduisent au minimum leurs conversations sur les sites touristiques et si un écart de deux mètres est respecté en intérieur.
Ils devront également souscrire une assurance mise en place pour le Covid-19, qui devra couvrir d’éventuels frais médicaux liés à la maladie. Ils seront accompagnés de leur arrivée à leur départ par un guide de l’agence de voyage, qui devra veiller au bon respect des règles. Celui-ci sera aussi en charge de tenir un registre des activités effectuées par le groupe de touristes, «pour bien identifier l’étendue des contacts proches en cas de cas positifs», avertit l’Agence japonaise.
Provenir des pays classés «bleus»
Il faudra aussi pour les visiteurs accepter d’éviter les «trois C» : espaces fermés, endroits bondés et contacts étroits (en anglais, «closed spaces, crowded places and contact settings»).
Ces directives ont été mises en place après des essais effectués sur une cinquantaine de personnes tests.
Dernier aspect important, les voyageurs autorisés à venir au Japon doivent provenir de pays et régions du monde classés «bleus» par les autorités nippones (au nombre de 98 à ce jour). La France en fait partie, comme la Corée du Sud ou la Chine. Cela leur permet d’être exemptés de tests à leur arrivée et d’éviter un placement en quarantaine, peu importe leur statut vaccinal. Il leur faudra cependant présenter un dépistage négatif au Covid-19 de moins de trois jours avant d’embarquer dans l’avion.