Le bilan continue de s'alourdir. Les secours ont découvert de nouveaux corps ce samedi 19 février sous les amas de boue dans la ville brésilienne de Petropolis, au sud-est du pays, dévastée par des inondations et glissements de terrain. Au moins 152 personnes ont perdu la vie, dont 28 enfants, selon le dernier bilan des autorités.
Cinq jours après la catastrophe, les secouristes, reconnaissables à leur tenue orange, ont poursuivi toute la journée les recherches à l'aide de pelles et de bêches pour tenter de retrouver des disparus, a constaté l'AFP.
Des pluies diluviennes se sont abattues mardi sur la ville de 300.000 habitants, située à 60 km au nord de Rio de Janeiro, transformant les rues en torrents de boue et provoquant des glissements de terrain. Petropolis a reçu davantage de pluie que la moyenne de tout un mois de février.
Plus de 500 pompiers, avec des hélicoptères, des pelleteuses et des chiens renifleurs restent mobilisés, même si les chances de retrouver des survivants sont de plus en plus minces.
Des précipitations extrêmes liées au changement climatique
La police a annoncé dimanche que 165 personnes étaient toujours portées disparues depuis la tempête de mardi.
Pour l'heure, 124 corps des 146 retrouvés ont été identifiés, et 90 victimes ont été enterrées dans le cimetière principal de la ville, dont 44 dans la seule journée de samedi, selon les autorités.
L'été austral a été particulièrement meurtrier au Brésil, avec des pluies diluviennes qui ont fait des dizaines de morts ces derniers mois dans les Etats de Bahia (nord-est), Minas Gerais et Sao Paulo (sud-est). Ces précipitations extrêmes sont liées, selon les experts, au changement climatique.