D'ici mars, le variant Omicron pourrait contaminer 60% des Européens. Une perspective a priori effrayante mais dont l'issue pourrait être positive : selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il est «plausible» que cette propagation massive d'Omicron signe la fin de la pandémie en Europe.
«Une fois que la vague Omicron sera calmée, il y aura pendant quelques semaines et quelques mois une immunité globale, soit grâce au vaccin, soit parce que les gens seront immunisés en raison de l'infection et aussi une baisse en raison de la saisonnalité», estime Hans Kluge, directeur régional de l'OMS pour l'Europe.
Know the facts about #Omicron, so you can make informed decisions: 9 myths about this #COVID19 virus variant addressed https://t.co/yGCl2mhvwz
— Hans Kluge (@hans_kluge) January 21, 2022
Au 18 janvier, Omicron représentait 15% des nouveaux cas de Covid-19 enregistrés dans les 53 pays que compte le continent. D'après l'agence de santé européenne, ce variant apparu fin novembre est désormais dominant dans l'Union européenne et l'Espace économique européen.
Rappelant la versalitié du virus, Hans Kluge appelle néanmoins à la prudence, ajoutant que nous ne sommes pas dans «une ère endémique». «Endémique signifie [...] que l'on peut prévoir ce qui va se passer», or, «ce virus a surpris plus d'une fois», tempère-t-il.
Selon lui, cette explosion des contaminations implique toutefois de changer de stratégie. Il préconise de privilégier les mesures permettant de «minimiser les perturbations et de protéger les personnes vulnérables» plutôt que celles se focalisant sur la diminution de la transmission.