La 49e «March for Life» (Marche pour la vie) aura lieu ce vendredi à Washington (Etats-Unis). Chaque année, des milliers de manifestants affluent des quatre coins du pays pour dénoncer le droit à l’avortement.
Cette marche annuelle est planifiée le jour anniversaire de la décision de la Cour suprême, en 1973, de légaliser l’avortement aux Etats-Unis. Le rassemblement débutera par un concert puis les manifestants défileront dans les rues de la capitale américaine jusqu’aux marches de la Cour suprême.
En raison de l’épidémie de coronavirus, une foule moins importante est toutefois attendue. D’après le Washington Post, les organisateurs tablent sur environ 50.000 personnes sur place.
Une affluence en baisse
Beaucoup moins que les années précédentes, notamment celle où Donald Trump avait rejoint la manifestation en 2020. C’était d’ailleurs la première fois de l’histoire qu’un président américain prenait part à la marche.
Avant la pandémie, la grand-messe annuelle des militants anti-avortement réunissait entre 100.000 et 300.000 personnes.
La date du rassemblement est marquée par l’affaire «Roe v. Wade», en 1973. Cette année-là, l’avocate Sarah Weddington (décédée en décembre dernier) plaidait le premier cas de sa carrière, accompagnée de sa consœur Linda Coffee.
L’affaire de «Jane Roe», de son vrai nom Norma McCorvey, était portée contre le procureur de Dallas, Henry Wade.
Les deux avocates avaient eu recours à un collectif pour défendre cette femme qui contestait une loi de l’Etat du Texas interdisant les avortements. Elles avaient obtenu gain de cause et la Cour suprême s’était exprimée en faveur du droit à l’avortement.
De son côté, contrairement à son prédécesseur, Joe Biden a déclaré qu’il soutenait cette jurisprudence «Roe v. Wade».