La décision du palais de Buckingham, le jeudi 13 janvier dernier, d’exiger que les titres militaires et parrainages du duc d’York soient rendus à la reine est historique. Et le prince William et le prince Charles ont joué un rôle déterminant dans le processus.
Selon le site britannique The Mirror, le fils et le petit-fils d’Elizabeth II se sont tous deux présentés au château de Windsor la veille, le mercredi 12 janvier, pour discuter de l’affaire visant le prince Andrew, accusé d’agressions sexuelles par l'Américaine Virginia Giuffre. Et dont les liens avec le milliardaire Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell – de même que son interview désastreuse accordée à la BBC en novembre 2019 pour s’en expliquer – mettent à mal sa stratégie de défense dans l’éventualité d’un procès.
La discussion aurait ainsi duré plusieurs heures, et le prince William aurait tout mis en œuvre afin de faire «réaliser à la reine à quel point la position d’Andrew est grave», peut-on lire. «Le prince de Galles et le duc de Cambridge sont complètement d'accord pour dire que le duc d'York a créé un désastre complet et total», aurait affirmé une source proche de la famille royale.
Toujours selon le site britannique The Mirror, le prince Andrew aurait été «profondément choqué» en apprenant cette décision. C’est donc en tant que «citoyen privé» qu’il se défendra dans cette affaire, dans laquelle il continue de nier toutes les accusations qui pèsent contre lui. L’équipe légale du duc d’York songerait à négocier un accord financier de plusieurs millions d’euros afin d’éviter le procès, ce que les représentants de Virginia Giuffre aurait d’ores et déjà refusé.