Ce samedi 24 juillet, des milliers de personnes ont défilé dans les deux plus grandes villes d’Australie pour protester contre le confinement. De violents échanges avec les forces de l’ordre se sont produits et ont entraîné plusieurs arrestations à Sydney.
Des policiers à cheval ont été pris pour cible par les manifestants qui leur ont projeté des pots de fleurs et des bouteilles, alors que les habitants étaient forcés de rester chez eux durant un mois, afin d’en venir à bout du Covid-19, comme l’a rapporté l’AFP.
Les Australiens défilaient avec des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : «Wake up Australia» qui se traduit par, «Australie, réveille-toi».
Les policiers ont procédé à la verbalisation d’une centaine de personnes. D’autres, plus violentes, ont été menottées par les forces de l’ordre, pour un total de 57 arrestations à Sydney, et six autres à Melbourne.
Pour justifier ces arrestations, la police a expliqué défendre «la liberté d’expression et les rassemblements pacifiques», face à «une manifestation qui violait les ordres en matière de santé publique en vigueur» a-t-elle jugé. Le ministre de la police, David Elliot, a fait savoir que les enquêteurs procéderont à une recherche minutieuse à l’aide des vidéos de surveillance.
Des actions jugées «Égoïstes»
Pour sa part, la Première ministre de l’État de la Nouvelle-Galles du Sud, Gladys Berejiklian a appuyé les propos de la police en exprimant son profond «dégoût». Elle rappelle que les manifestants qui étaient dans la ville aujourd’hui se trouvaient en infraction, et estime «que leurs actions égoïstes ont compromis la sécurité de tous», ajoutant «qu’ils ont fait preuve d’un mépris total pour leur concitoyens qui sont actuellement en peine».
Pour rappel, les autorités de Sydney, dont la ville est peuplée de 5 millions d’habitants, lutte actuellement pour tenter de maitriser la reprise épidémique du coronavirus depuis l’apparition du variant Delta.