Initialement prévu lundi, le sommet de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a été annulé, sans date de report, causant l’envolée des prix du pétrole brut.
A l’origine, le plan défini par l’Opep était d’augmenter la production de 2 millions de barils de pétrole quotidiens d’ici à la fin de l’année. Une politique qui devait accompagner la reprise d’activité mondiale, aidée par les progrès de la campagne de vaccination contre le Covid-19. Or, les Emirats Arabes Unis souhaitent augmenter considérablement leur volume de production de référence, ce qui ne plaît pas aux autres pays membres. Une impasse qui devrait déboucher sur une hausse massive des prix à l’échelle internationale.
Une hausse en août, qui pourrait se prolonger
Conséquence immédiate : l’augmentation vertigineuse des deux cours de référence, les barils de Brent de la mer du Nord et West Texas Intermediate, qui ont atteints il y a quelques jours des sommets jamais franchis depuis octobre 2018.
Une situation qui devrait s’empirer au mois d’août et donc se faire ressentir directement à la pompe pour les consommateurs. Sans un consensus avec tous les membres de l’Opep, qui ont refusé de fixer une nouvelle date pour cette réunion, les prix devraient continuer de grimper dans les mois à venir.