Grosse déception chez les festivaliers. Le festival alternatif américain Burning Man, qui se tient chaque année dans le désert du Nevada, a été annulé pour la seconde année consécutive pour cause de pandémie, ont indiqué ses organisateurs, qui annoncent un retour en 2022.
«Pour 2021, nous savons que le besoin de se rassembler n'a jamais été aussi fort, et bâtir une communauté, c'est ce que les burners (festivaliers, ndlr) font le mieux», a expliqué la directrice du festival, Marian Goodell, dans une vidéo postée mardi sur le site officiel. «Mais nous avons aussi conscience que la pandémie n'est pas terminée.»
Dès lors, les organisateurs de ce grand rassemblement annuel ont décidé d'annuler l'édition 2021, initialement prévue du 26 août au 3 septembre, après en avoir fait de même l'an passé.
Lancé en 1986 à San Francisco, Burning Man se veut un événement indéfinissable, entre célébration de la contre-culture et retraite spirituelle. La tradition, qui a donné son nom au festival, veut que soit brûlée la statue géante d'un homme en fin de rassemblement. Initialement happening artistique sur une plage de San Francisco, Burning Man (l'homme qui brûle) est devenu un festival structuré, avec près de 45 millions de dollars de budget (chiffres 2018) et près de 80 000 participants.
Depuis 1991, il est organisé dans le désert de Black Rock, une zone protégée au nord-ouest du Nevada, que les organisateurs se sont engagées à préserver. L'un des dix principes du festival est ainsi de ne laisser aucune trace physique de l'évènement après sa tenue.