Peu importe la destination, tant qu’il y a l’ivresse du vol. Des compagnies aériennes proposent des voyages «pour nulle part» destinés aux nostalgiques de voyages. Et ça marche. Les tickets et leurs prix s’envolent.
Les 134 places mises en vente par la compagnie australienne Qantas ont trouvé preneur en une dizaine de minutes, a rapporté CNN.
Pour des sésames allant de 480 à 2.300 euros, les passagers ont réservé, pour le 10 octobre prochain, une place à bord d’un Boeing 787 qui va les emmener pour un vol panoramique de sept heures au départ de Sydney. Au programme, le survol de l'île-continent et la visite de plusieurs sites depuis les cieux avant de revenir à l’aéroport de départ.
Selon le directeur général de Qantas, Alan Joyce, il s’agit «probablement du vol le plus vendu de l’histoire» de la compagnie aérienne. «Les gens regrettent clairement le voyage et l’expérience du vol», a-t-il affirmé. Le succès est tel que le dirigeant envisage évidemment «d’offrir davantage de ces vols panoramiques en attendant la réouverture des frontières».
Toutes les mesures sanitaires seront respectées à bord de l’appareil.
D’un point d’environnemental, la démarche peut laisser perplexe. Mais Qantas n’est pas précurseur. Pour limiter l’impact déjà astronomique du coronavirus sur leurs finances, de nombreuses compagnies asiatiques ont eu recours cette offre. Egalement avec succès.
All Nipon Airways a notamment effectué un trajet d’une heure et trente minutes pour emmener 300 passagers faire le tour d’Hawaï. Des vols touristiques et sans escale ont également été effectués par des compagnies de Taïwan, de Corée du Sud ou encore de Singapour.