Au moins 800 personnes dans le monde seraient mortes des suites de mauvaises informations sur le coronavirus, durant le premier trimestre de l’année.
Selon une enquête publiée lundi dans l’Américain Journal of Tropical Medicine and Hygiene, environ 5.800 personnes ont été admises à l’hôpital à cause de fake news diffusées sur les réseaux sociaux, a rapporté la BBC.
Parmi les personnes décédées, beaucoup ont consommé du méthanol ou des produits de nettoyage contenant de l’alcool, a ajouté le média britannique.
Récemment, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis en garde contre la diffusion d’infox autour du virus qui se propagent aussi rapidement que l’épidémie elle-même.
Parmi les fausses informations divulguées : ingérer une grande quantité d’ail ou de vitamines pour prévenir du virus. Certains ont même été jusqu’à consommer de l’urine de vache a rapporté l’étude. Toutes ces mauvaises recommandations sont «potentiellement graves» pour la santé ont précisé les chercheurs.
Des agressions, des empoisonnements ou encore des menaces ont également été constatées à travers le monde, notamment à cause de la diffusion de théories du complot sur Internet. Des escroqueries sur les réseaux sociaux, comme des badges qui aideraient à lutter contre le virus, ont aussi été dénoncées par l'étude.
Aux Etats-Unis, un sondage a montré que 28% des Américains pensaient que Bill Gates souhaitait se servir des vaccins contre le coronavirus pour implanter une micro-puce chez les humains.