Les recommandations en matière de vaccination contre le mpox ont été largement maintenues ce lundi 2 septembre par les autorités sanitaires. L’objectif étant de ne pas élargir le vaccin à d’autres catégories de population, mais de suggérer une dose de rappel aux personnes à risque.
Les autorités sanitaires ne souhaitent prendre aucun risque. Certaines recommandations en matière de vaccination ont ainsi été maintenues en l’état ce lundi 2 septembre, concernant l’épidémie de mpox, aussi appelée variole du singe. La Haute autorité de santé (HAS) «considère que les cibles de cette vaccination restent inchangées depuis ses précédentes recommandations», a-t-elle indiqué.
La HAS avait été saisie cet été par le ministère de la Santé alors que le mpox fait à nouveau l'objet d'inquiétudes internationales, deux ans après l'épidémie mondiale de 2022. En effet, plusieurs épidémies sont en cours dans le centre de l'Afrique et notamment en République démocratique du Congo. Elles sont alimentées par une version différente à l'origine de l'épisode de 2022, causée par le «clade 2» et le «clade 1» (autrement dit des souches du virus).
xUne situation aggravée par rapport à 2022
Aujourd’hui, la situation se complique du fait qu'une nouvelle version du clade 1, le variant 1b, est apparue en RDC et semble surtout circuler entre adultes à l'occasion de contacts sexuels, comme c'était déjà le cas de l'épidémie de 2022.
Malgré les risques exposés, la HAS n’a pas jugé nécessaire d’aller au-delà de la vaccination déjà mise en place, constatant que «le mode de transmission par contact intime/sexuel est majoritairement observé quel que soit le clade».
L’immunité naturelle suffisante ?
L’organisme a donc continué à recommander une vaccination dite réactive aux cas contacts, idéalement moins de quatre jours après l’exposition. Mais elle recommande en plus de cela une dose de rappel aux personnes des catégories à risque. Un point valable, peu importe le schéma vaccinal de la personne, à condition que la dernière dose remonte à plus de deux ans.
Pour finir, la HAS ne recommande pas de vaccin aux personnes ayant contracté le mpox lors de la précédente épidémie, leur immunité naturelle étant jugée suffisante.