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Coronavirus : Une boutique fétichiste donne ses combinaisons médicales aux soignants

La boutique est spécialisée dans les accessoires médicaux pour fétichistes.[JOHN MOORE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP]

Un site britannique de vente de tenues et accessoires fétichistes a annoncé avoir donné son stock de combinaisons médicales aux soignants d'un hôpital, «désespérés» face au manque d'équipements pour se protéger du nouveau coronavirus.

«Nous avons donné tout notre stock de combinaisons médicales à un hôpital du NHS (service public de santé)», a annoncé la boutique fétichiste en ligne MedFet UK dans un message posté sur Twitter.

«Il ne s'agissait que de quelques ensembles car nous ne disposons pas de gros stocks, mais (les soignants) étaient désespérés, donc nous les avons livrés gratuitement», ajoute-t-elle.

L'entreprise explique avoir été contactée par des «responsables des achats du NHS de tout le pays essayant de se procurer des équipements et des vêtements de protection de base.» 

MedFet précise sur son site internet ne vendre que des produits «destinés à être utilisés par des professionnels ou par d'autres personnes entraînées».

L'association médicale britannique (BMA), syndicat de médecins et d'étudiants en médecine, dénonce depuis plusieurs jours un manque d'équipements personnels de protection (PPE) disponibles pour le personnel soignant en première ligne pour soigner les malades du Covid-19.

«Nous continuons à avoir des témoignages de médecins dans des hôpitaux ou centres de santé qui sont loin de disposer d'assez de PPE, où les équipements sont rationnés ou bien les normes des kits sont loin d'être atteintes. C'est un risque inacceptable pour la santé et la vie des médecins et de leurs patients» s'est insurgé le président de l'association, Dr Chaand Nagpaul, cité dans un communiqué publié dimanche.

Plus de 170 millions d'exemplaires d'équipements de protection ont été distribués, a déclaré lundi à la BBC la secrétaire d'Etat à la Santé, Helen Whately, qui a cependant reconnu qu'il avait eu des «retards pour les livrer (aux soignants) en première ligne dans certains endroits».

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