Des chercheurs de l'Université de Sydney viennent de mettre au jour un antidote contre le venin cardiotoxique de la méduse-boîte, le plus redoutable au monde.
Une seule méduse possède ainsi assez de poison pour tuer jusqu'à 60 personnes.
Pour trouver l'antidote, les scientifiques australiens sont partis du constat que le poison avait besoin de cholestérol pour tuer les cellules humaines. Ils ont donc décidé de tester les médicaments existants pour traiter ce problème, dans l'espoir d'observer si l'un d'entre eux était susceptible de bloquer le venin. Ce que les multiples expériences menées ont fini par confirmer.
Pour l'heure, le produit, testé d'abord sur des souris vivantes puis sur des cellules humaines, permet d'endiguer la douleur et la nécrose de la peau résultant de la piqure de la méduse-boîte s'il est appliqué en moins de quinze minutes. Mais est-il est capable d'écarter les risques de crise cardiaque ? C'est ce que doit démontrer la prochaine étape de l'étude australienne pour laquelle une demande de financement a été faite.
Le terme «méduse-boîte» recense en réalité plusieurs espèces de tailles variables qui évoluent dans les eaux tropicales et subtropicales de la planète. La plus dangereuse reste à ce jour la Chironex fleckeri. Selon les estimations, on dénombre chaque année des dizaines de morts imputées à des piqures de méduses-boîte qui infestent notamment les eaux du nord de l'australie entre les mois d'octobre et d'avril.
Cet animal marin transparent possède 24 yeux mais ne dispose pas de cerveau. Il est doté de quinze tentacules vénimeux pouvant atteindre jusqu'à trois mètres de long.