Chez les humains, la mémoire cognitive est très importante. Si celle-ci est moins développée chez les animaux, elle compte beaucoup dans l’adaptation à l’environnement.
«Avoir une mémoire d’éléphant», illustre le dicton. L’adage dit vrai : les éléphants ont une excellente mémoire. Plusieurs études confirment que ces mammifères sont capables de se souvenir d’une grande quantité d’informations. Avec un cerveau qui pèse entre 5 et 6 kg, les éléphants peuvent se rappeler d’itinéraires complexes. De même, leur mémoire sociale est très développée : ils peuvent identifier les membres de leur famille même après de longues séparations.
En numéro deux, viennent les dauphins. Selon Le mag des animaux, même après 20 ans d’absence, les dauphins peuvent se souvenir des sifflements des autres dauphins. Ce qui leur permet de se souvenir de leurs congénères.
Les chimpanzés ont une très bonne mémoire visuelle
Les corbeaux et les pies sont également considérés comme intelligents. Grâce à leur bonne mémoire, ils peuvent se rappeler aisément des lieux où ils cachent leur nourriture. Pire encore, des études ont démontré qu’ils se souvenaient des visages humains, réagissant avec hostilité envers les chercheurs qui leur avaient causé du tort.
Bien sûr, les chimpanzés sont également connus pour leur mémoire sans faille, surtout quand il s’agit de tâches liées à la reconnaissance visuelle. L’Institut de recherche sur les primates de l’Université de Kyoto a montré dans une étude que les chimpanzés surpassaient les humains dans certaines tâches de mémoire à court terme, tel que l’apprentissage des chiffres.
Enfin, les perroquets gris d’Afrique ont prouvé détenir des capacités cognitives étonnantes : ils peuvent retenir une multitude de mots et d’associations. De nombreuses observations et expériences ont prouvé qu’ils pouvaient utiliser de manière réfléchie ce qu’ils apprennent pour communiquer avec les humains.