Le régime syrien a dénoncé samedi comme une «violation flagrante» du droit international l'opération militaire menée par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne contre plusieurs cibles en Syrie, après une attaque chimique présumée imputée aux forces du président Bachar al-Assad.
De fortes explosions ont été entendues avant l'aube à Damas, centre du pouvoir de M. Assad, survolée par des avions, a constaté une correspondante de l'AFP, une ONG faisant état de frappes occidentales contre des bases et des centres de recherche scientifique près de la capitale syrienne, ainsi que contre un centre de recherches militaires près de la ville de Homs (centre).
Des témoins ont rapporté à l'AFP que des colonnes de fumée s'élevaient du nord-est de Damas.
«La défense anti-aérienne syrienne» est entrée en action contre «l'agression américaine, britannique et française», a rapporté la télévision d'Etat. Elle a également rapporté des «informations» selon lesquelles un «centre de recherches» dans le quartier de Barzé, dans le nord-est de Damas, avait été visé.
«L'agression tripartite contre la Syrie est une violation flagrante du droit international (...) et elle sera vouée à l'échec», a rapporté l'agence officielle Sana.
Le président américain Donald Trump a annoncé une opération militaire contre la Syrie, menée avec la France et le Royaume Uni pour punir le régime Assad qu'il accuse d'avoir mené le 7 avril une attaque à l'arme chimique dans Douma près de Damas.