Les femmes jihadistes françaises arrêtées dans le «Kurdistan syrien» seront «jugées là-bas» si les «institutions judiciaires sont en capacité d'assurer un procès équitable» avec des «droits de la défense respectés», a déclaré jeudi le porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux.
Si «dans la partie kurde de la Syrie, dans le Kurdistan syrien», «il y a des institutions judiciaires qui sont en capacité d'assurer un procès équitable avec des droits de la défense assurés, elles seront jugées là-bas», a déclaré Benjamin Griveaux sur RMC et BFMTV.
Les deux jeunes femmes avaient écrit une lettre à Emmanuel Macron, lui demandent d’être rapatriées en France et se déclarant «prêtes à assumer [leurs] actes». Marie Dosé, l'avocate d’une des deux jeunes femmes, avait expliqué à RMC que sa cliente voulait «être jugée en France», la disant «prête à répondre à la justice, aux questions qui lui seront posées».