Des avions français de la coalition internationale contre Daesh ont mené de nouvelles frappes dans la nuit de lundi à mardi contre l'organisation "aux environs de Mossoul", dans le nord-ouest de l'Irak, a annoncé Paris.
"Il y a eu des frappes françaises cette nuit à Tal Afar, pas très loin de Mossoul", a indiqué sur France Info le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Ces bombardements ne sont pas les premiers depuis l'attentat du 14 juillet qui a fait 84 morts à Nice (sud-est de la France), a-t-il précisé.
A lire aussi : Attentats de Nice : les liens entre le tueur et "les réseaux terroristes" pas encore "établis"
"Nous avons frappé hier (...) On ne le dit pas tous les jours mais depuis que nous sommes dans la coalition, nous frappons tous les jours". "Taper à Mossoul, taper en Irak, c'est aussi assurer notre sécurité en France, voire globalement en Europe", a ajouté Jean-Yves Le Drian.
Daesh a perdu 40% de son territoire
Pour le ministre français, les pays membres de la coalition, qui se réunissent mercredi et jeudi à Washington, doivent "pousser jusqu'au bout l'offensive qui est en cours en Irak et en Syrie" en concentrant leurs frappes sur les "épicentres" de Daesh à Mossoul et Raqa, à partir desquels "s'organisent les commandos terroristes" du groupe. Cette offensive "progresse bien, Daesh a perdu 40% de son territoire, a perdu beaucoup de combattants, a perdu beaucoup de ressources", a-t-il affirmé. "Il faut donc continuer cette pression (...) pour aboutir à (son) éradication définitive", a conclu M. Le Drian, tout en concédant que cette lutte prendra "encore du temps".